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doi:10.34770/yw3y-ze12
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-381 1967
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1944 1991

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 352

« L'ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant, ce droit ne vient point de la nature ; il est donc fondé sur des conventions » (L. I, ch. I, p. 352).

Cited in De la grammatologie p.358

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 352

« Le chef est l'image du père, le peuple est l'image des enfants ; et tous, étant égaux et libres, n'aliènent leur liberté que pour leur utilité. »

Cited in De la grammatologie p.358

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

Dans la note de l'Essai, cette loi n'est évidemment pas justifiée. Elle ne doit pas s'expliquer par la circulation sociale et l'économie des lois de parenté, par « la liaison qu'elle forme entre les familles » : tout cela suppose l'interdit mais n'en rend pas compte.

Cited in De la grammatologie p.359

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 352

« Toute la différence est que, dans la famille, l'amour du père pour ses enfants le paye des soins qu'il leur rend ; et que, dans l'Etat, le plaisir de commander supplée à cet amour que le chef n'a pas pour ses peuples. » (P. 352.)

Cited in De la grammatologie p.359

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 359

Il est aussi de l'ordre de cette première et unique convention, de cette première unanimité à laquelle le Contrat social nous dit qu'il « faut toujours remonter » (p. 359) pour comprendre la possibilité de la loi.

Cited in De la grammatologie p.359

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Même après la réunion des plus anciens peuples », « cet usage se perpétua sans inconvénient » : ce fait qui devrait limiter l'universalité de la sainte loi n'arrête pas Rousseau.

Cited in De la grammatologie p.360

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

« En général, lit-on dans l'Emile, ne substituez jamais le signe à la chose que quand il vous est impossible de la montrer ; car le signe absorbe l'attention de l'enfant et lui fait oublier la chose représentée » (pp. 189-190. Nous soulignons).

Cited in De la grammatologie p.360

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Les barbares surtout, qui vivent de leurs troupeaux, ont besoin d'abreuvoirs communs, et l'histoire des plus anciens temps nous apprend qu'en effet c'est là que commencèrent et leurs traités et leurs querelles *. * Voyez l'exemple de l'un et de l'autre au chap. XXI de la Genèse entre Abraham et Abimelec, au sujet du puits du serment. »

Cited in De la grammatologie p.362

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Il m'est venu bien souvent dans l'esprit de douter, non seulement qu'Homère sût écrire, mais même qu'on écrivît de son temps. J'ai grand regret que ce doute soit si formellement démenti par l'histoire de Bellérophon dans l'Iliade. » Occupé ensuite à dénier la portée, voire l'authenticité de l'épisode de Bellérophon, Rousseau ne prête aucune attention à son sens : que le seul trait d'écriture fût chez Homère une lettre de mort. Bellérophon porte sur lui, sans le savoir, l'inscription de son arrêt de mort.

Cited in De la grammatologie p.363

Footnote

Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

Dans une chaîne sans fin de représentations, le désir porte la mort par le détour de l'écriture. « La femme de Proetos, la divine Antée, avait conçu un désir furieux de s'unir à lui [Bellérophon, fils de Glaucus] dans des amours furtives. »

Cited in De la grammatologie p.363

Footnote

Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

N'y parvenant point, elle menace son mari : « Je te voue à la mort, Proetos, si tu ne tues Bellérophon, qui voulait s'unir d'amour à moi, malgré moi. »

Cited in De la grammatologie p.363

Footnote

Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

Le roi, représentant le désir d'Antée, n'ose tuer de sa main. Il ose écrire et différant le meurtre, il trace de sa main, « sur des tablettes repliées en elles-mêmes » des « traits meurtriers ». Il envoie Bellérophon en Lycie, lui confiant ces « signes funestes ». A la lecture de ce message, illisible pour Bellérophon, le beau-père de Proetos, régnant sur la Lycie, devra comprendre qu'il s'agit de mettre à mort le porteur des « traits ». A son tour, il diffère le meurtre, envoie Bellérophon s'exposer à la mort en tuant la Chimère invincible ou les fameux Solymes, il lui tend des embuscades.

Cited in De la grammatologie p.363

Footnote

Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

Rien n'y fait. Il finit par lui donner sa fille. Plus tard, Bellérophon cesse d'être aimé des dieux et il va seul, « errant par la plaine Akéienne, rongeant son cœur et fuyant la route des hommes ».

Cited in De la grammatologie p.363

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

Rousseau tient compte du fait mais, « obstiné dans [mes] paradoxes », il se dit tenté d'accuser les « compilateurs d'Homère ». N'ont-ils pas écrit cette histoire d'écriture après coup, l'introduisant violemment dans des « poèmes qui restèrent longtemps écrits seulement dans la mémoire des hommes ? ».

Cited in De la grammatologie p.364

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Non seulement dans le reste de l'Iliade, on voit peu de traces de cet art ; mais j'ose avancer que toute l'Odyssée n'est qu'un tissu de bêtises et d'inepties qu'une lettre ou deux eussent réduit en fumée, au lieu qu'on rend ce poème raisonnable et même assez bien conduit, en supposant que ces héros aient ignoré l'écriture. Si l'Iliade eût été écrite, elle eût été beaucoup moins chantée. »

Cited in De la grammatologie p.364

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Quiconque étudiera l'histoire et le progrès des langues verra que plus les voix deviennent monotones, plus les consonnes se multiplient, et qu'aux accents qui s'effacent, aux quantités qui s'égalisent, on supplée par des combinaisons grammaticales et par de nouvelles articulations : mais ce n'est qu'à force de temps que se font ces changements. A mesure que les besoins croissent, que les affaires s'embrouillent, que les lumières s'étendent, le langage change de caractère ; il devient plus juste et moins passionné ; il substitue aux sentiments les idées ; il ne parle plus au cœur, mais à la raison. Par là même l'accent s'éteint, l'articulation s'étend ; la langue devient plus exacte, plus claire, mais plus traînante, plus sourde et plus froide. Ce progrès me paraît tout à fait naturel. Un autre moyen de comparer les langues et de juger de leur ancienneté se tire de l'écriture, et cela en raison inverse de la perfection de cet art. Plus l'écriture est grossière, plus la langue est antique. »

Cited in De la grammatologie p.365