Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
On peut la considérer comme le développement d'un essai publié dans la revue Critique (décembre 1965 - janvier 1966). L'occasion nous en avait été donné par trois importantes publications : M. V.-David, Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles (1965) (DE) ; A. Leroi-Gourhan, Le geste et la parole (1965) (GP) ; L'écriture et la psychologie des peuples (Actes d'un colloque, 1963) (EP).
Cited in De la grammatologie p.7
De la grammatologie I
1965
On peut la considérer comme le développement d'un essai publié dans la revue Critique (décembre 1965 - janvier 1966). L'occasion nous en avait été donné par trois importantes publications : M. V.-David, Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles (1965) (DE) ; A. Leroi-Gourhan, Le geste et la parole (1965) (GP) ; L'écriture et la psychologie des peuples (Actes d'un colloque, 1963) (EP).
Cited in De la grammatologie p.7
L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque
1963
On peut la considérer comme le développement d'un essai publié dans la revue Critique (décembre 1965 - janvier 1966). L'occasion nous en avait été donné par trois importantes publications : M. V.-David, Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles (1965) (DE) ; A. Leroi-Gourhan, Le geste et la parole (1965) (GP) ; L'écriture et la psychologie des peuples (Actes d'un colloque, 1963) (EP).
Cited in De la grammatologie p.7
Le geste et la parole
1965
On peut la considérer comme le développement d'un essai publié dans la revue Critique (décembre 1965 - janvier 1966). L'occasion nous en avait été donné par trois importantes publications : M. V.-David, Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles (1965) (DE) ; A. Leroi-Gourhan, Le geste et la parole (1965) (GP) ; L'écriture et la psychologie des peuples (Actes d'un colloque, 1963) (EP).
Cited in De la grammatologie p.7
Essai sur l'origine des langues
1817
Ces trois manières d'écrire répondent assez exactement aux trois divers états sous lesquels on peut considérer les hommes rassemblés en nation. La peinture des objets convient aux peuples sauvages ; les signes des mots et des propositions aux peuples barbares ; et l'alphabet aux peuples policés.
Cited in De la grammatologie p.11
L'écriture cunéiforme et la civilisation mésopotamienne in L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque
p. 87
Celui qui brillera dans la science de l'écriture brillera comme le soleil. Un scribe (EP, p. 87).
Cited in De la grammatologie p.11
L'écriture cunéiforme et la civilisation mésopotamienne in L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque
p. 87
O Samas (dieu du soleil), tu scrutes de ta lumière la totalité des pays comme si c'était des signes cunéiformes (ibid.).
Cited in De la grammatologie p.11
Encyclopédie
1952
p. 256
L'écriture alphabétique est en soi et pour soi la plus intelligente.
Cited in De la grammatologie p.11
La Chine. Aspects et fonctions de l'écriture in L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque
p. 44
Tous les ouvrages consacrés à l'histoire de l'écriture font une place au problème de l'introduction de l'écriture phonétique dans des cultures qui jusqu'ici ne la pratiquaient pas. Cf. par ex. EP, p. 44 sq. ou La réforme de l'écriture chinoise, in Linguistique, Recherches internationales à la lumière du marxisme, n° 7, mai-juin 1958.
Cited in De la grammatologie p.12
Le discours et le symbole
1962
p. 171
Cf. par exemple, les notions d'« élaboration secondaire » ou de « symbolisme de seconde intention » in E. Ortigues, Le discours et le symbole, pp. 62 et 171. « Le symbolisme mathématique est une convention d'écriture, un symbolisme scriptural. C'est seulement par un abus de vocabulaire ou par analogie que l'on parle d'un "langage mathématique". L'algorithme est en réalité une "caractéristique", il consiste en caractères écrits. Il ne parle pas, sinon par l'intermédiaire d'une langue qui fournit non seulement l'expression phonétique des caractères, mais aussi la formulation des axiomes permettant de déterminer la valeur de ces caractères. Il est vrai qu'à la rigueur on pourrait déchiffrer des caractères inconnus, mais cela suppose toujours un savoir acquis, une pensée déjà formée par l'usage de la parole. Donc, en toutes hypothèses, le symbolisme mathématique est le fruit d'une élaboration secondaire, supposant au préalable l'usage d'un discours et la possibilité de concevoir des conventions explicites. Il n'en reste pas moins que l'algorithme mathématique exprimera des lois formelles de symbolisation, des structures syntaxiques, indépendantes de tel ou tel moyen d'expression particulier. » Sur ces problèmes, cf. aussi G.-G. Granger, Pensée formelle et sciences de l'homme, p. 38 sq. et notamment pp. 43 et 50 sq. (sur le Renversement des rapports de la langue orale et de l'écriture).
Cited in De la grammatologie p.12
Le discours et le symbole
1962
p. 62
Cf. par exemple, les notions d'« élaboration secondaire » ou de « symbolisme de seconde intention » in E. Ortigues, Le discours et le symbole, pp. 62 et 171. « Le symbolisme mathématique est une convention d'écriture, un symbolisme scriptural. C'est seulement par un abus de vocabulaire ou par analogie que l'on parle d'un "langage mathématique". L'algorithme est en réalité une "caractéristique", il consiste en caractères écrits. Il ne parle pas, sinon par l'intermédiaire d'une langue qui fournit non seulement l'expression phonétique des caractères, mais aussi la formulation des axiomes permettant de déterminer la valeur de ces caractères. Il est vrai qu'à la rigueur on pourrait déchiffrer des caractères inconnus, mais cela suppose toujours un savoir acquis, une pensée déjà formée par l'usage de la parole. Donc, en toutes hypothèses, le symbolisme mathématique est le fruit d'une élaboration secondaire, supposant au préalable l'usage d'un discours et la possibilité de concevoir des conventions explicites. Il n'en reste pas moins que l'algorithme mathématique exprimera des lois formelles de symbolisation, des structures syntaxiques, indépendantes de tel ou tel moyen d'expression particulier. » Sur ces problèmes, cf. aussi G.-G. Granger, Pensée formelle et sciences de l'homme, p. 38 sq. et notamment pp. 43 et 50 sq. (sur le Renversement des rapports de la langue orale et de l'écriture).
Cited in De la grammatologie p.12
La réforme de l'écriture chinoise
1958
Tous les ouvrages consacrés à l'histoire de l'écriture font une place au problème de l'introduction de l'écriture phonétique dans des cultures qui jusqu'ici ne la pratiquaient pas. Cf. par ex. EP, p. 44 sq. ou La réforme de l'écriture chinoise, in Linguistique, Recherches internationales à la lumière du marxisme, n° 7, mai-juin 1958.
Cited in De la grammatologie p.12
Pensée formelle et sciences de l'homme
1960
p. 38
« Le symbolisme mathématique est une convention d'écriture, un symbolisme scriptural. C'est seulement par un abus de vocabulaire ou par analogie que l'on parle d'un "langage mathématique". L'algorithme est en réalité une "caractéristique", il consiste en caractères écrits. Il ne parle pas, sinon par l'intermédiaire d'une langue qui fournit non seulement l'expression phonétique des caractères, mais aussi la formulation des axiomes permettant de déterminer la valeur de ces caractères. Il est vrai qu'à la rigueur on pourrait déchiffrer des caractères inconnus, mais cela suppose toujours un savoir acquis, une pensée déjà formée par l'usage de la parole. Donc, en toutes hypothèses, le symbolisme mathématique est le fruit d'une élaboration secondaire, supposant au préalable l'usage d'un discours et la possibilité de concevoir des conventions explicites. Il n'en reste pas moins que l'algorithme mathématique exprimera des lois formelles de symbolisation, des structures syntaxiques, indépendantes de tel ou tel moyen d'expression particulier. » Sur ces problèmes, cf. aussi G.-G. Granger, Pensée formelle et sciences de l'homme, p. 38 sq. et notamment pp. 43 et 50 sq. (sur le Renversement des rapports de la langue orale et de l'écriture).
Cited in De la grammatologie p.12
Pensée formelle et sciences de l'homme
1960
p. 43
« Le symbolisme mathématique est une convention d'écriture, un symbolisme scriptural. C'est seulement par un abus de vocabulaire ou par analogie que l'on parle d'un "langage mathématique". L'algorithme est en réalité une "caractéristique", il consiste en caractères écrits. Il ne parle pas, sinon par l'intermédiaire d'une langue qui fournit non seulement l'expression phonétique des caractères, mais aussi la formulation des axiomes permettant de déterminer la valeur de ces caractères. Il est vrai qu'à la rigueur on pourrait déchiffrer des caractères inconnus, mais cela suppose toujours un savoir acquis, une pensée déjà formée par l'usage de la parole. Donc, en toutes hypothèses, le symbolisme mathématique est le fruit d'une élaboration secondaire, supposant au préalable l'usage d'un discours et la possibilité de concevoir des conventions explicites. Il n'en reste pas moins que l'algorithme mathématique exprimera des lois formelles de symbolisation, des structures syntaxiques, indépendantes de tel ou tel moyen d'expression particulier. » Sur ces problèmes, cf. aussi G.-G. Granger, Pensée formelle et sciences de l'homme, p. 38 sq. et notamment pp. 43 et 50 sq. (sur le Renversement des rapports de la langue orale et de l'écriture).
Cited in De la grammatologie p.12
Pensée formelle et sciences de l'homme
1960
p. 50
« Le symbolisme mathématique est une convention d'écriture, un symbolisme scriptural. C'est seulement par un abus de vocabulaire ou par analogie que l'on parle d'un "langage mathématique". L'algorithme est en réalité une "caractéristique", il consiste en caractères écrits. Il ne parle pas, sinon par l'intermédiaire d'une langue qui fournit non seulement l'expression phonétique des caractères, mais aussi la formulation des axiomes permettant de déterminer la valeur de ces caractères. Il est vrai qu'à la rigueur on pourrait déchiffrer des caractères inconnus, mais cela suppose toujours un savoir acquis, une pensée déjà formée par l'usage de la parole. Donc, en toutes hypothèses, le symbolisme mathématique est le fruit d'une élaboration secondaire, supposant au préalable l'usage d'un discours et la possibilité de concevoir des conventions explicites. Il n'en reste pas moins que l'algorithme mathématique exprimera des lois formelles de symbolisation, des structures syntaxiques, indépendantes de tel ou tel moyen d'expression particulier. » Sur ces problèmes, cf. aussi G.-G. Granger, Pensée formelle et sciences de l'homme, p. 38 sq. et notamment pp. 43 et 50 sq. (sur le Renversement des rapports de la langue orale et de l'écriture).
Cited in De la grammatologie p.12
Dictionnaire de la langue française. Tome 4
1960
Grammatologie : « Traité des lettres, de l'alphabet, de la syllabation, de la lecture et de l'écriture », Littré. À notre connaissance, ce mot n'a été utilisé, de nos jours, pour désigner le projet d'une science moderne, que par I. J. Gelb. Cf. A study of writing the foundations of grammatology, 1952 (le sous-titre disparaît dans la réédition de 1963). Malgré un souci de classification systématique ou simplifiée et malgré des hypothèses controversées sur la monogénèse ou la polygénèse des écritures, ce livre répond au modèle des histoires classiques de l'écriture.
Cited in De la grammatologie p.13