Esthétique, III, I.
1944
p. 296
« … L'oreille au contraire, sans se tourner pratiquement vers les objets, perçoit le résultat de ce tremblement intérieur du corps par lequel se manifeste et se révèle, non la figure matérielle, mais une première idéalité venant de l'âme » (p. 296).
Cited in De la grammatologie p.22
Le discours et le symbole
1962
p. 54
Sur ce problème, sur la tradition du concept du signe et sur l'originalité de l'apport saussurien à l'intérieur de cette continuité, cf. Ortigues, op. cit, p. 54 sq.
Cited in De la grammatologie p.24
Essais de linguistique générale
1963
p. 162
La pensée structuraliste moderne l'a clairement établi : le langage est un système de signes, la linguistique est partie intégrante de la science des signes, la sémiotique (ou, dans les termes de Saussure, la sémiologie). La définition médiévale – aliquid stat pro aliquo – que notre époque a ressuscité, s'est montrée toujours valable et féconde. C'est ainsi que la marque constitutive de tout signe en général, du signe linguistique en particulier, réside dans son caractère double : chaque unité linguistique est bipartite et comporte deux aspects ; l'un sensible et l'autre intelligible – d'une part le signans (le signifiant de Saussure), d'autre part le signatum (le signifié). Ces deux éléments constitutifs du signe linguistique (et du signe en général) se supposent et s'appellent nécessairement l'un l'autre. »
Cited in De la grammatologie p.24
La littérature européenne et le Moyen Âge latin
1956
p. 372
Dans Le symbolisme du livre, ce beau chapitre de La littérature européenne et le Moyen Âge latin, E. R. Curtius décrit avec une grande richesse d'exemples l'évolution qui conduit du Phèdre* à Calderon, jusqu'à paraître « inverser la situation » (tr. fr. p. 372) par la « nouvelle considération dont jouissait le livre » (p. 374).
Cited in De la grammatologie p.26
La littérature européenne et le Moyen Âge latin
1956
p. 476
Dans Le symbolisme du livre, ce beau chapitre de La littérature européenne et le Moyen Âge latin, E. R. Curtius décrit avec une grande richesse d'exemples l'évolution qui conduit du Phèdre* à Calderon, jusqu'à paraître « inverser la situation » (tr. fr. p. 372) par la « nouvelle considération dont jouissait le livre » (p. 374).
Cited in De la grammatologie p.26
La littérature européenne et le Moyen Âge latin
1956
p. 476
Dans Le symbolisme du livre, ce beau chapitre de La littérature européenne et le Moyen Âge latin, E. R. Curtius décrit avec une grande richesse d'exemples l'évolution qui conduit du Phèdre* à Calderon, jusqu'à paraître « inverser la situation » (tr. fr. p. 372) par la « nouvelle considération dont jouissait le livre » (p. 374).
Cited in De la grammatologie p.26
Phaedrus in Le Banquet / Phèdre
1964
p. (278a)170
l'écriture de la vérité dans l'âme, opposée par le Phèdre (278 a) à la mauvaise écriture (à l'écriture au sens « propre » et courant, à l'écriture « sensible », « dans l'espace »)
Cited in De la grammatologie p.26
Discours de la méthode
1943
p. 51
« … à lire le grand livre du monde… »
Cited in De la grammatologie p.27
Difficile liberté
1963
p. 44
Rabbi Eliezer a dit : « Si toutes les mers étaient d'encre, tous les étangs plantés de calames, si le ciel et la terre étaient des parchemins et si tous les humains exerçaient l'art d'écrire – ils n'épuiseraient pas la Thora apprise par moi, alors que la Thora elle-même ne s'en trouve diminuée que d'autant qu'emporte la pointe du pinceau trempé dans la mer. »
Cited in De la grammatologie p.27
Il Saggiatore
1623
« La nature est écrite en langage mathématique. »
Cited in De la grammatologie p.27
Discours de la méthode
1961
p. 51
« … à lire le grand livre du monde… »
Cited in De la grammatologie p.27
La palingénésie philosophique
« Il me paraît plus philosophique de présumer que notre terre est un livre que le grand Être a donné à lire à des intelligences qui nous sont fort supérieures, et où elles étudient à fond les traits infiniment multiples et variés de son adorable sagesse. »
Cited in De la grammatologie p.27
La symbolique du rêve/ Die Symbolik des Traumes
1815
« Cette langue faite d'images et d'hiéroglyphes, dont se sert la Sagesse suprême dans toutes ses révélations à l'humanité – qui se retrouve dans le langage tout voisin de la Poésie – et qui, dans notre condition actuelle, ressemble davantage à l'expression métaphorique du rêve qu'à la prose de la veille, – on peut se demander si cette langue n'est pas la véritable langue de la religion supérieure. Si, tandis que nous nous croyons éveillés, nous ne sommes pas plongés dans un sommeil millénaire, ou au moins dans l'écho de ses rêves, où nous ne percevons de la langue de Dieu que quelques paroles isolées et obscures, comme un dormeur perçoit les discours de son entourage. »
Cited in De la grammatologie p.27
Dialogues sur la religion naturelle
1964
p. 73
« Et ce livre qu'est la nature contient une grande et inexplicable énigme, plutôt qu'aucun discours ou raisonnement intelligible. »
Cited in De la grammatologie p.27