Encyclopédie
1952
p. 256
« Cette situation, la notation analytique des représentations dans l'écriture hiéroglyphique, qui a séduit Leibniz jusqu'à lui faire préférer à tort cette écriture à l'écriture alphabétique, contredit plutôt l'exigence fondamentale du langage en général, à savoir le nom… » « … toute différence (Abweichung) dans l'analyse produirait une autre formation du substantif écrit. »
Cited in De la grammatologie p.40
Fragment d'un Essai sur les langues
1861
L'écriture n'est que la représentation de la parole ; il est bizarre qu'on donne plus de soin à déterminer l'image que l'objet.
Cited in De la grammatologie p.41
Cours de linguistique générale
1960
p. 46
« La langue a une tradition orale indépendante de l'écriture » (Cours de linguistique générale, Clg., p. 46).
Cited in De la grammatologie p.45
Cours de linguistique générale
1960
p. 45
« Langage et écriture sont deux systèmes de signes distincts ; l'unique raison d'être du second est de représenter le premier » (Clg., p. 45. Nous soulignons).
Cited in De la grammatologie p.45
Cours de linguistique générale
1960
p. 45
« L'objet linguistique n'est pas défini par la combinaison du mot écrit et du mot parlé ; ce dernier constitue à lui seul cet objet » (p. 45. Nous soulignons).
Cited in De la grammatologie p.45
Phaedrus in Le Banquet / Phèdre
1964
Rappelons la définition aristotélicienne : « Les sons émis par la voix sont les symboles des états de l'âme, et les mots écrits les symboles des mots émis par la voix. »
Cited in De la grammatologie p.45
Cours de linguistique générale
1960
p. 99
« Nous proposons de consderver le mot signe pour désigner le total, et de remplacer concept et image acoustique respectivement par signifié et signifiant. »
Cited in De la grammatologie p.46
Cours de linguistique générale
1960
p. 156
Le mot est donc déjà une unité constituée, un effet de « ce fait en quelque sorte mystérieux, que la "pensée-son" implique des divisions » (p. 156).
Cited in De la grammatologie p.46
Le Mot
1965
p. 39
in Diogène, 51, 1965. A. Martinet fait allusion à l'« audace » qu'il « aurait fallu » naguère pour « envisager d'écarter le terme "mot" au cas où la recherche aurait montré qu'il n'y a pas possibilité de donner de ce terme une définition universellement applicable ». (p. 39) … « La sémiologie, telle que de récentes études le laissent entrevoir, n'a aucun besoin du mot. » (p. 40) … « Il y a longtemps que grammariens et linguistes se sont avisés que l'analyse de l'énoncé pouvait se poursuivre au-delà du mot sans verser pour cela dans la phonétique, c'est-à-dire aboutir à des segments du discours, comme la syllabe ou le phonème, qui n'ont plus rien à faire avec le sens. » (p. 41). « Nous touchons là à ce qui rend la notion de mot si suspecte à tout véritable linguiste : il ne saurait être question pour lui d'accepter les graphies traditionnelles sans vérifier, au préalable, si elles reproduisent fidèlement la structure véritable de la langue qu'elles sont censées noter. » (p. 48). A. Martinet propose pour conclure de remplacer, « dans la pratique linguistique », la notion de mot par celle de « syntagme », « groupe de plusieurs signes minima » qu'on appellera « monèmes ».
Cited in De la grammatologie p.46
Le Mot
1965
p. 40
in Diogène, 51, 1965. A. Martinet fait allusion à l'« audace » qu'il « aurait fallu » naguère pour « envisager d'écarter le terme "mot" au cas où la recherche aurait montré qu'il n'y a pas possibilité de donner de ce terme une définition universellement applicable ». (p. 39) … « La sémiologie, telle que de récentes études le laissent entrevoir, n'a aucun besoin du mot. » (p. 40) … « Il y a longtemps que grammariens et linguistes se sont avisés que l'analyse de l'énoncé pouvait se poursuivre au-delà du mot sans verser pour cela dans la phonétique, c'est-à-dire aboutir à des segments du discours, comme la syllabe ou le phonème, qui n'ont plus rien à faire avec le sens. » (p. 41). « Nous touchons là à ce qui rend la notion de mot si suspecte à tout véritable linguiste : il ne saurait être question pour lui d'accepter les graphies traditionnelles sans vérifier, au préalable, si elles reproduisent fidèlement la structure véritable de la langue qu'elles sont censées noter. » (p. 48). A. Martinet propose pour conclure de remplacer, « dans la pratique linguistique », la notion de mot par celle de « syntagme », « groupe de plusieurs signes minima » qu'on appellera « monèmes ».
Cited in De la grammatologie p.46
Le Mot
1965
p. 41
in Diogène, 51, 1965. A. Martinet fait allusion à l'« audace » qu'il « aurait fallu » naguère pour « envisager d'écarter le terme "mot" au cas où la recherche aurait montré qu'il n'y a pas possibilité de donner de ce terme une définition universellement applicable ». (p. 39) … « La sémiologie, telle que de récentes études le laissent entrevoir, n'a aucun besoin du mot. » (p. 40) … « Il y a longtemps que grammariens et linguistes se sont avisés que l'analyse de l'énoncé pouvait se poursuivre au-delà du mot sans verser pour cela dans la phonétique, c'est-à-dire aboutir à des segments du discours, comme la syllabe ou le phonème, qui n'ont plus rien à faire avec le sens. » (p. 41). « Nous touchons là à ce qui rend la notion de mot si suspecte à tout véritable linguiste : il ne saurait être question pour lui d'accepter les graphies traditionnelles sans vérifier, au préalable, si elles reproduisent fidèlement la structure véritable de la langue qu'elles sont censées noter. » (p. 48). A. Martinet propose pour conclure de remplacer, « dans la pratique linguistique », la notion de mot par celle de « syntagme », « groupe de plusieurs signes minima » qu'on appellera « monèmes ».
Cited in De la grammatologie p.46
Le Mot
1965
p. 48
in Diogène, 51, 1965. A. Martinet fait allusion à l'« audace » qu'il « aurait fallu » naguère pour « envisager d'écarter le terme "mot" au cas où la recherche aurait montré qu'il n'y a pas possibilité de donner de ce terme une définition universellement applicable ». (p. 39) … « La sémiologie, telle que de récentes études le laissent entrevoir, n'a aucun besoin du mot. » (p. 40) … « Il y a longtemps que grammariens et linguistes se sont avisés que l'analyse de l'énoncé pouvait se poursuivre au-delà du mot sans verser pour cela dans la phonétique, c'est-à-dire aboutir à des segments du discours, comme la syllabe ou le phonème, qui n'ont plus rien à faire avec le sens. » (p. 41). « Nous touchons là à ce qui rend la notion de mot si suspecte à tout véritable linguiste : il ne saurait être question pour lui d'accepter les graphies traditionnelles sans vérifier, au préalable, si elles reproduisent fidèlement la structure véritable de la langue qu'elles sont censées noter. » (p. 48). A. Martinet propose pour conclure de remplacer, « dans la pratique linguistique », la notion de mot par celle de « syntagme », « groupe de plusieurs signes minima » qu'on appellera « monèmes ».
Cited in De la grammatologie p.46
Le Mot
1965
« Ce qu'un linguiste contemporain peut dire du mot illustre bien à quelle révision générale des concepts traditionnels la recherche fonctionnaliste et structuraliste des trente-cinq dernières années a dû procéder afin de donner une base scientifique à l'observation et à la description des langues. Certaines applications de la linguistique, comme les recherches relatives à la traduction mécanique, par l'accent qu'elles mettent sur la forme écrite du langage, pourraient faire croire à l'importance foncière des divisions du texte écrit et faire oublier que c'est de l'énoncé oral qu'il faut toujours partir pour comprendre la nature réelle du langage humain. Aussi est-il, plus que jamais, indispensable d'insister sur la nécessité de pousser l'examen au-delà des apparences immédiates et des structures le plus familières au chercheur. C'est derrière l'écran du mot qu'apparaissent bien souvent les traits réellement fondamentaux du langage humain. »
Cited in De la grammatologie p.47
Cours de linguistique générale
1960
p. 47
« Il n'y a que deux systèmes d'écriture : 1. le système idéographique, dans lequel le mot est représenté par un signe unique et étranger aux sons dont il se compose. Ce signe se rapporte à l'ensemble du mot, et par-là, indirectement à l'idée qu'il exprime. L'exemple classique de ce système est l'écriture chinoise. 2. le système dit communément "phonétique", qui vise à reproduire la suite des sons se succédant dans le mot. Les écritures phonétiques sont tantôt syllabiques, tantôt alphabétiques, c'est-à-dire basées sur les éléments irréductibles de la parole. D'ailleurs les écritures idéographiques deviennent volontiers mixtes : certains idéogrammes, détournés de leur valeur première, finissent par représenter des sons isolés » (p. 47).
Cited in De la grammatologie p.48
Cours de linguistique générale
1960
p. 48
« Nous bornerons notre étude au système phonétique, et tout spécialement à celui qui est en usage aujourd'hui et dont le prototype est l'alphabet grec » (p. 48).
Cited in De la grammatologie p.48
Cours de linguistique générale
1960
p. 44
Si l'écriture n'est que la « figuration » (p. 44) de la langue, on a le droit de l'exclure de l'intériorité du système (car il faudrait croire qu'il y a ici un dedans de la langue), comme l'image doit pouvoir s'exclure sans dommage du système de la réalité.
Cited in De la grammatologie p.49