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-381 1967
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1944 1991

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Citation

Fragment d'un Essai sur les langues

Jean-Jacques Rousseau

1861

p. 295

Mnauscrit recueilli dans la Pléiade sous le titre Prononciation (T. II, p. 1 248). On en situe la rédaction aux environs de 1761 (voir la note des éditeurs de la Pléiade). La phrase que nous venons de citer est la dernière du fragment tel qu'il est publié dans la Pléiade. Elle n'apparaît pas dans l'édition partielle du même groupe de notes par Streckeisen-Moultou, sous le titre de Fragment d'un Essai sur les langues et Notes détachées sur le même sujet, in Œuvres inédites de J.-J. Rousseau, 1861, p. 295.

Cited in De la grammatologie p.54

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

p. 47

« La langue littéraire accroît encore l'importance imméritée de l'écriture. L'écriture s'arroge de ce fait une importance à laquelle elle n'a pas droit » (p. 47).

Cited in De la grammatologie p.54

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

p. 46

Quand les linguistes s'embarrassent dans une faute théorique à ce sujet, quand ils se laissent prendre, ils sont coupables, leur faute est d'abord morale : ils ont cédé à l'imagination, à la sensibilité, à la passion, ils sont tombés dans le « piège » (p. 46) de l'écriture, se sont laissés fasciner par le « prestige de l'écriture » (ibid), de cette coutume, de cette seconde nature.

Cited in De la grammatologie p.54

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

p. 46

Quand les linguistes s'embarrassent dans une faute théorique à ce sujet, quand ils se laissent prendre, ils sont coupables, leur faute est d'abord morale : ils ont cédé à l'imagination, à la sensibilité, à la passion, ils sont tombés dans le « piège » (p. 46) de l'écriture, se sont laissés fasciner par le « prestige de l'écriture » (ibid), de cette coutume, de cette seconde nature.

Cited in De la grammatologie p.54

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

« La langue a donc une tradition orale indépendante de l'écriture, et bien autrement fixe ; mais le prestige de la forme écrite nous empêche de le voir. »

Cited in De la grammatologie p.54

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

« Les premiers linguistes s'y sont trompés, comme avant eux les humanistes. Bopp lui-même… Ses successeurs immédiats sont tombés dans le même piège. »

Cited in De la grammatologie p.54

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

p. 55

« Il faudrait substituer tout de suite le naturel à l'artificiel ; mais cela est impossible tant qu'on n'a pas étudié les sons de la langue ; car détachés de leurs signes graphiques, ils ne représentent plus que des notions vagues, et l'on préfère encore l'appui, même trompeur, de l'écriture. Aussi les premiers linguistes, qui ignoraient tout de la physiologie des sons articulés, sont-ils tombés à tout instant dans ces pièces : lâcher la lettre, c'était pour eux perdre pied ; pour nous, c'est un premier pas vers la vérité » (p. 55. Ouverture du chapitre sur La phonologie).

Cited in De la grammatologie p.54

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Prononciation in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. II

Jean-Jacques Rousseau

p. 1248

Rousseau adressait déjà le même reproche aux Grammairiens : « Pour les Grammairiens, l'art de la parole n'est presque que l'art de l'écriture. »

Cited in De la grammatologie p.54

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Prononciation in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. II

Jean-Jacques Rousseau

Mnauscrit recueilli dans la Pléiade sous le titre Prononciation (T. II, p. 1 248). On en situe la rédaction aux environs de 1761 (voir la note des éditeurs de la Pléiade). La phrase que nous venons de citer est la dernière du fragment tel qu'il est publié dans la Pléiade. Elle n'apparaît pas dans l'édition partielle du même groupe de notes par Streckeisen-Moultou, sous le titre de Fragment d'un Essai sur les langues et Notes détachées sur le même sujet, in Œuvres inédites de J.-J. Rousseau, 1861, p. 295.

Cited in De la grammatologie p.54

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

p. 14

« La critique philologique est en défaut sur un point : elle s'attache trop servilement à la langue écrite et oublie la langue vivante » (p. 14).

Cited in De la grammatologie p.55

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

p. 53

« Tyrannie de la lettre », dit ailleurs Saussure (p. 53).

Cited in De la grammatologie p.55

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

p. 53

L'action en retour de l'écriture sur la parole est « vicieuse », dit Saussure, « c'est là proprement un fait pathologique » (p. 53).

Cited in De la grammatologie p.55

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

p. 111

« L'homme qui prétendrait composer une langue immuable, que la postérité devrait accepter telle quelle, ressemblerait à la poule qui a couvé un œuf de canard » (p. 111).

Cited in De la grammatologie p.55

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Les anagrammes de Ferdinand de Saussure

Jean Starobinski

1964

L'inversion des rapports naturels aurait ainsi engendré le culte pervers de la lettre-image : péché d'idolâtrie, « superstition pour la lettre » dit Saussure dans les Anagrammes où il a d'ailleurs du mal à prouver l'existence d'un « phonème antérieur à toute écriture ».

Cited in De la grammatologie p.55

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Cours de linguistique générale

Ferdinand de Saussure

1960

p. 57

« Y a-t-il lieu de substituer un alphabet phonologique à l'orthographe usuelle ? Cette question intéressante ne peut être qu'effleurée ici ; selon nous l'écriture phonologique doit rester au service des seuls linguistes. D'abord, comment faire adopter un système uniforme aux Anglais, aux Allemands, aux Français, etc. ? En outre, un alphabet applicable à toutes les langues risquerait d'être encombré de signes diacritiques ; et sans parler de l'aspect désolant que présenterait une page d'un texte pareil, il est évident qu'à force de préciser, cette écriture obscurcirait ce qu'elle veut éclaircir, et embrouillerait le lecteur. Ces inconvénients ne seraient pas compensés par des avantages suffisants. En dehors de la science, l'exactitude phonologique n'est pas très désirable » (p. 57).

Cited in De la grammatologie p.56

Footnote

Prononciation in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. II

Jean-Jacques Rousseau

p. 1249

En apparence, Rousseau est plus prudent dans le fragment sur la Prononciation : « L'analyse de la pensée se fait par la parole, et l'analyse de la parole par l'écriture ; la parole représente la pensée par des signes conventionnels, et l'écriture représente de même la parole ; ainsi l'art d'écrire n'est qu'une représentation médiate de la pensée, *au moins quant aux langues vocales, les seules qui soient en usage parmi nous » (p. 1 249). (Nous soulignons)

Cited in De la grammatologie p.56