Principes de phonologie
p. 2
« La face signifiante de la langue ne peut consister qu'en des règles d'après lesquelles est ordonnée la face phonique de l'acte de parole. » Troubetzkoy, Principes de phonologie, tr. fr., p. 2.
Cited in De la grammatologie p.62
La linguistique synchronique: Études et Recherches
1965
p. 34
p. 101. Au-delà des scruples formulés par Saussure lui-même, tout un système de critiques intra-linguistiques peut être opposé à la thèse de l'« arbitraire du signe ». Cf. Jakobson, À la recherche de l'essence du langage, Diogène 51, et Martinet, La linguistique synchronique, p. 34. Mais ces critiques n'entament pas – et n'y prétendent d'ailleurs pas – l'intention profonde de Saussure visant la discontinuité et l'immotivation propres à la structure sinon à l'origine du signe.
Cited in De la grammatologie p.62
À la recherche de l'essence du langage
p. 51
p. 101. Au-delà des scruples formulés par Saussure lui-même, tout un système de critiques intra-linguistiques peut être opposé à la thèse de l'« arbitraire du signe ». Cf. Jakobson, À la recherche de l'essence du langage, Diogène 51, et Martinet, La linguistique synchronique, p. 34. Mais ces critiques n'entament pas – et n'y prétendent d'ailleurs pas – l'intention profonde de Saussure visant la discontinuité et l'immotivation propres à la structure sinon à l'origine du signe.
Cited in De la grammatologie p.62
Essais de linguistique générale
1963
p. 103
C'est dans Phonologie et phonétique de Jakobson et Halle (première partie de Fundamentals of language, recueillie et traduite in Essais de linguistique générale, p. 103) que la ligne phonologiste du projet saussurien se trouve, semble-t-il, le plus systématiquement et le plus rigoureusement défendue, notamment contre le point de vue « algébrique » de Hjelmslev.
Cited in De la grammatologie p.62
L'interprétation du rêve
Par un mouvement dont on sait ce qu'il donna à penser à Freud dans le Traumdeutung, Saussure accumule ainsi les arguments contradictoires pour emporter la décision satisfaisante : l'exclusion de l'écriture.
Cited in De la grammatologie p.64
Cours de linguistique générale
1960
p. 101
Outre que le phonème est l'inimaginable lui-même, et qu'aucune visibilité ne peut lui ressembler, il suffit de tenir compte de ce que dit Saussure de la différence entre le symbole et le signe (p. 101) pour ne plus comprendre comment il peut à la fois dire de l'écriture qu'elle est « image » ou « figuration » de la langue et définir ailleurs la langue et l'écriture comme « deux systèmes de signes distincts » (p. 45).
Cited in De la grammatologie p.64
Cours de linguistique générale
1960
p. 45
Outre que le phonème est l'inimaginable lui-même, et qu'aucune visibilité ne peut lui ressembler, il suffit de tenir compte de ce que dit Saussure de la différence entre le symbole et le signe (p. 101) pour ne plus comprendre comment il peut à la fois dire de l'écriture qu'elle est « image » ou « figuration » de la langue et définir ailleurs la langue et l'écriture comme « deux systèmes de signes distincts » (p. 45).
Cited in De la grammatologie p.64
Essais de linguistique générale
1963
p. 103
Saussure n'a donc jamais pu penser que l'écriture fût vraiment une « image », une « figuration », une « représentation » de la langue parlée, un symbole. Si l'on considère qu'il eut pourtant besoin de ces notions pour décider de l'extériorité de l'écriture, on doit conclure que tout une strate de son discours, l'intention du chapitre VI (Représentation de la langue par l'écriture), n'était rien moins que scientifique.
Cited in De la grammatologie p.64
Cours de linguistique générale
1960
p. 101
Comme le mot « arbitraire » selon Saussure, elle « ne doit pas donner l'idée que le signifiant dépend du libre choix du sujet parlant » (p. 101).
Cited in De la grammatologie p.65
Elements of Logic
1932
p. 302
« Symbols grow. They come into being by development out of other signs, particularly from icons, or from mixed signs partaking of the nature of icons and symbols. We think only in signs. These mental signs are of mixed nature ; the symbol parts of them are called concepts. If a man makes a new symbol, it is by thoughts involving concepts. So it is only out of symbols that a new symbol can grow. Omne symbolum de symbolo. »
Cited in De la grammatologie p.67
Elements of Logic
1932
p. 302
« La logique, en son sens général, n'est, comme je crois l'avoir montré, qu'un autre nom pour la sémiotique (σημειωτική), la doctrine quasi nécessaire, ou formelle, des signes. »
Cited in De la grammatologie p.68
Principles of Phenomenology in The Philosophical Writings of Peirce
1955
« La science de la sémiotique a trois branches. La première est nommée par Duns Scot grammatica speculativa. Nous pourrions l'appeler grammaire pure. Elle a pour tâche de déterminer ce qui doit être vrai du representamen utilisé par tout esprit scientifique pour qu'il puisse exprimer un sens quelconque (any meaning). La seconde est la logique proprement dite. C'est la science de ce qui est quasi nécessairement vrai des representamina de toute intelligence scientifique pour qu'elle puisse avoir un objet quelconque, c'est-à-dire être vraie. En d'autres termes, la logique proprement dite est la science formelle des conditions de la vérité des représentations. La troisième branche, je l'appellerais, en imitant la manière de Kant lorsqu'il restaure de vieilles associations de mots en instituant une nomenclature pour des conceptions nouvelles, rhétorique pure. Elle a pour tâche de déterminer les lois selon lesquelles, dans toute intelligence scientifique, un signe donne naissance à un autre signe, et plus spécialement selon lesquelles une pensée en engendre une autre. »
Cited in De la grammatologie p.68
Principles of Phenomenology in The Philosophical Writings of Peirce
1955
p. 93
On peut lire dans les Principles of phenomenology que « l'idée de manifestation est l'idée d'un signe ».
Cited in De la grammatologie p.69
Elements of Logic
1932
p. 302
« Anything which determines something else (its interpretant) to refer to an object to which itself refers (its object) in the same way, the interpretant becoming in turn a sign, and so an ad infinitum… If the series of successive interpretants comes to an end, the sign is thereby rendered imperfect, at least [sic] ».
Cited in De la grammatologie p.70
Phaedrus in Le Banquet / Phèdre
1964
p. 170
(Le Phèdre (277 e) condamnait précisément l'écriture comme jeu – paidia – et opposait cet enfantillage à la gravité sérieuse et adulte (spoudé) de la parole.)
Cited in De la grammatologie p.70