A study of writing the foundations of grammatology, 1952
1963
p. 23
Grammatologie : « Traité des lettres, de l'alphabet, de la syllabation, de la lecture et de l'écriture », Littré. À notre connaissance, ce mot n'a été utilisé, de nos jours, pour désigner le projet d'une science moderne, que par I. J. Gelb. Cf. A study of writing the foundations of grammatology, 1952 (le sous-titre disparaît dans la réédition de 1963). Malgré un souci de classification systématique ou simplifiée et malgré des hypothèses controversées sur la monogénèse ou la polygénèse des écritures, ce livre répond au modèle des histoires classiques de l'écriture.
Cited in De la grammatologie p.13
La Naissance de la tragédie
1949
p. 172
Socrate, celui qui n'écrit pas.
Cited in De la grammatologie p.15
Histoire de l'écriture
1948
p. 5
Parler ici d'une écriture première ne revient pas à affirmer une priorité chronologique de fait. On connaît ce débat : l'écriture est-elle, comme l'affirmaient par exemple Metchnaninov et Marr, puis Loukotka, « antérieure au langage phonétique » ? (Conclusion assumée par la première édition de la Grande Encyclopédie Soviétique, puis contredite par Staline. Sur ce débat, cf. V. Istrine, Langue et écriture, in Linguistique, op. cit., pp. 35, 60. Ce débat s'est aussi fixé autour des thèses du P. van Ginneken. Sur la discussion de ces thèses, cf. J. Février, Histoire de l'écriture, Payot, 1948-1959, p. 5 sq.) Nous essaierons de montrer plus loin pourquoi les termes et les prémisses d'un tel débat appellent la suspicion.
Cited in De la grammatologie p.16
Langue et écriture
p. 35
Parler ici d'une écriture première ne revient pas à affirmer une priorité chronologique de fait. On connaît ce débat : l'écriture est-elle, comme l'affirmaient par exemple Metchnaninov et Marr, puis Loukotka, « antérieure au langage phonétique » ? (Conclusion assumée par la première édition de la Grande Encyclopédie Soviétique, puis contredite par Staline. Sur ce débat, cf. V. Istrine, Langue et écriture, in Linguistique, op. cit., pp. 35, 60. Ce débat s'est aussi fixé autour des thèses du P. van Ginneken. Sur la discussion de ces thèses, cf. J. Février, Histoire de l'écriture, Payot, 1948-1959, p. 5 sq.) Nous essaierons de montrer plus loin pourquoi les termes et les prémisses d'un tel débat appellent la suspicion.
Cited in De la grammatologie p.16
Langue et écriture
p. 60
Parler ici d'une écriture première ne revient pas à affirmer une priorité chronologique de fait. On connaît ce débat : l'écriture est-elle, comme l'affirmaient par exemple Metchnaninov et Marr, puis Loukotka, « antérieure au langage phonétique » ? (Conclusion assumée par la première édition de la Grande Encyclopédie Soviétique, puis contredite par Staline. Sur ce débat, cf. V. Istrine, Langue et écriture, in Linguistique, op. cit., pp. 35, 60. Ce débat s'est aussi fixé autour des thèses du P. van Ginneken. Sur la discussion de ces thèses, cf. J. Février, Histoire de l'écriture, Payot, 1948-1959, p. 5 sq.) Nous essaierons de montrer plus loin pourquoi les termes et les prémisses d'un tel débat appellent la suspicion.
Cited in De la grammatologie p.16
Émile ou de l'éducation
1762
plus fondamentale que celle qui, avant cette conversion, passait pour le simple « supplément à la parole » (Rousseau).
Cited in De la grammatologie p.17
La voix et le phénomène
1967
C'est un problème que nous abordons plus directement dans La voix et le phénomène (P.U.F. 1967).
Cited in De la grammatologie p.17
Les écritures indiennes. Le monde indien et son système graphique. in L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque
p. 148
Cf. par ex. EP. pp. 126, 148, 355, etc. D'un autre point de vue, cf. Jakobson, Essais de linguistique générale (tr. fr. p. 116)
Cited in De la grammatologie p.20
L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque
1963
p. 126
Cf. par ex. EP. pp. 126, 148, 355, etc. D'un autre point de vue, cf. Jakobson, Essais de linguistique générale (tr. fr. p. 116)
Cited in De la grammatologie p.20
L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque
1963
p. 355
Cf. par ex. EP. pp. 126, 148, 355, etc. D'un autre point de vue, cf. Jakobson, Essais de linguistique générale (tr. fr. p. 116)
Cited in De la grammatologie p.20
Essais de linguistique générale
1963
p. 116
Cf. par ex. EP. pp. 126, 148, 355, etc. D'un autre point de vue, cf. Jakobson, Essais de linguistique générale (tr. fr. p. 116)
Cited in De la grammatologie p.20
Organon: Catégories, De L'interprétation
1959
p. 77
Si, pour Aristote, par exemple, « les sons émis par la voix (τὰ ἐν τῇ φωνῇ) sont les symboles des états de l'âme (παθήματα τῆς ψυχῆς) et les mots écrits les symboles des mots émis par la voix » (De l'interprétation 1, 16 a 3), c'est que la voix, productrice des premiers symboles, a un rapport de proximité essentielle et immédiate avec l'âme.
Cited in De la grammatologie p.21
Organon: Catégories, De L'interprétation
1959
p. 78
« De même que l'écriture n'est pas la même pour tous les hommes, les mots parlés ne sont pas non plus les mêmes, alors que les états de l'âme dont ces expressions sont immédiatement les signes (σημεὶα πρώτως) sont identiques chez tous, comme sont identiques aussi les choses dont ces états sont les images » (16 a. Nous soulignons).
Cited in De la grammatologie p.21
Le problème de l'être chez Aristote
pp. 106-108
C'est ce que montre Pierre Aubenque (Le problème de l'être chez Aristote, p. 106 sq.). Au cours d'une remarquable analyse, dont nous nous inspirons ici, P. Aubenque note en effet : « Dans d'autres textes, il est vrai, Aristote qualifie de symbole le rapport du langage aux choses : "Il n'est pas possible d'apporter dans la discussion les choses elles-mêmes, mais, au lieu des choses, nous devons nous servir de leurs noms comme de symboles." L'intermédiaire que constituait l'état d'âme et ici supprimé ou du moins négligé, mais cette suppression est légitime, puisque les états d'âme se comportant comme les choses, celles-ci peuvent leur être immédiatement substituées. En revanche, on ne peut pas substituer, sans plus, le nom à la chose … » (p. 107-108).
Cited in De la grammatologie p.22
Le problème de l'être chez Aristote
pp. 107-108
C'est ce que montre Pierre Aubenque (Le problème de l'être chez Aristote, p. 106 sq.). Au cours d'une remarquable analyse, dont nous nous inspirons ici, P. Aubenque note en effet : « Dans d'autres textes, il est vrai, Aristote qualifie de symbole le rapport du langage aux choses : "Il n'est pas possible d'apporter dans la discussion les choses elles-mêmes, mais, au lieu des choses, nous devons nous servir de leurs noms comme de symboles." L'intermédiaire que constituait l'état d'âme et ici supprimé ou du moins négligé, mais cette suppression est légitime, puisque les états d'âme se comportant comme les choses, celles-ci peuvent leur être immédiatement substituées. En revanche, on ne peut pas substituer, sans plus, le nom à la chose … » (p. 107-108).
Cited in De la grammatologie p.22
Esthétique, III, I.
1944
p. 16
« Ce mouvement idéal, par lequel, dirait-on, se manifeste la simple subjectivité, l'âme du corps résonnant, l'oreille le perçoit de la même manière théorique que celle dont l'œil perçoit la couleur ou la forme, l'intériorité de l'objet devenant ainsi celle du sujet lui-même » (Esthétique, III, I., tr. fr. p. 16).
Cited in De la grammatologie p.22