Émile ou de l'éducation
1762
Cette réappropriation finale de la présence est le plus souvent appelée par Rousseau comme un telos anthropologique : « Que l'homme s'approprie tout ; mais ce qui lui importe de s'approprier, c'est l'homme même » (Manuscrit de l'Emile). Mais comme toujours cet anthropologisme compose essentiellement avec une théologie.
Cited in De la grammatologie p.398
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 361
Dans l'ordre politique, l'aliénation totale, celle qui se fait, dit le Contrat social, « sans réserve », « fait gagner l'équivalent de ce qu'on perd, et plus de force pour conserver ce qu'on a » (L. I, p. 361).
Cited in De la grammatologie p.399
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 364
« si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti » (p. 364).
Cited in De la grammatologie p.399
Prononciation in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. II
« Les langues sont faites pour être parlées, l'écriture ne sert que de supplément à la parole... L'analyse de la pensée se fait par la parole, et l'analyse de la parole par l'écriture ; la parole représente la pensée par des signes conventionnels, et l'écriture représente de même la parole ; ainsi l'art d'écrire n'est qu'une représentation médiate de la pensée, au moins quant aux langues vocales, les seules qui soient en usage parmi nous. »
Cited in De la grammatologie p.399
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
pp. 427-428
« A l'instant que le Peuple est légitimement assemblé en corps souverain, toute juridiction du Gouvernement cesse, la puissance exécutive est suspendue, et la personne du dernier Citoyen est aussi sacrée et inviolable que celle du premier Magistrat, parce qu'où se trouve le Représenté, il n'y a plus de Représentant. » (Contrat social, pp. 427-428.)
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 430
« L'idée des Représentants est moderne », c'est une proposition qu'il faut étendre au-delà des limites que lui assigne Rousseau (p. 430).
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 431
« Quoi qu'il en soit, à l'instant qu'un Peuple se donne des Représentants, il n'est plus libre ; il n'est plus » (p. 431).
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 429
« La Souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même ou elle est autre ; il n'y a point de milieu. » (p. 429.)
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 368
« ... Le souverain, qui n'est qu'un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même ; le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté. » (p. 368.)
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 438
« la volonté générale devient muette » (Contrat social, p. 438).
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 424
C'est pourquoi, obligé de recourir à la représentation, « le corps politique, aussi bien que le corps de l'homme, commence à mourir dès sa naissance, et porte en lui les causes de sa destruction » (p. 424. Le chapitre XI du livre III, « De la mort du corps politique » ouvre tous les développements sur la représentation).
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 380
C'est le moment où la volonté générale qui en elle-même ne peut errer, laisse la place au jugement qui peut l'entraîner dans « les séductions des volontés particulières » (p. 380).
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 382
« Quand Lycurgue donna des lois à sa patrie, il commença par abdiquer la Royauté... »
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 383
« Celui qui rédige les lois n'a donc ou ne doit avoir aucun droit législatif, et le peuple même ne peut, quand il le voudrait, se dépouiller de ce droit incommunicable. » (Pp. 382-383.)
Cited in De la grammatologie p.401
Essai sur le principe générateur des constitutions politiques et des autres institutions
1809
J. de Maistre dira : « Ce qu'il y a de plus essentiel n'est jamais écrit et même ne le saurait être sans exposer l'état. »
Cited in De la grammatologie p.401
Émile ou de l'éducation
1966
« Ici on traite avec un gouvernement invisible et toujours par écrit, ce qui oblige à une grande circonspection. »
Cited in De la grammatologie p.401