Opuscules et fragments inédits de Leibniz
1903
p. 497
« Loqui est voce articulata signum dare cogitationis suae. Scribere est id facere permanentibus in charta ductibus. Quos ad vocem referri non est necesse, ut apparet ex Sinensium characteribus » (Opuscules, p. 497).
Cited in De la grammatologie p.113
Ars signorum, vulgo character universalis et lingua philosophica
1661
Dalgarno publia en 1661 l'ouvrage intitulé Ars signorum, vulgo character universalis et lingua philosophica.
Cited in De la grammatologie p.113
Die philosophische Schriften
1890
p. 25
« Cette sorte de calcul donneroit en même temps une espèce d'écriture universelle, qui auroit l'avantage de celle des Chinois, parce que chacun l'entendroit dans sa propre langue, mais qui surpasseroit infiniment la chinoise, en ce qu'on la pourroit apprendre en peu de semaines, ayant les caractères bien liés selon l'ordre et la connexion des choses, au lieu que les Chinois ayant une infinité de caractères selon la variété des choses, il leur faut la vie d'un homme pour apprendre assez leur écriture ».
Cited in De la grammatologie p.114
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. 67
Cela n'empêche pas Leibniz de promettre une écriture dont la chinoise ne sera encore qu'une ébauche : « Cette sorte de calcul donneroit en même temps une espèce d'écriture universelle, qui auroit l'avantage de celle des Chinois, parce que chacun l'entendroit dans sa propre langue, mais qui surpasseroit infiniment la chinoise, en ce qu'on la pourroit apprendre en peu de semaines, ayant les caractères bien liés selon l'ordre et la connexion des choses, au lieu que les Chinois ayant une infinité de caractères selon la variété des choses, il leur faut la vie d'un homme pour apprendre assez leur écriture ».
Cited in De la grammatologie p.114
Leibniz und China
1952
pp. 18-20
Sur tous ces problèmes cf. aussi R.F. Merkel, Leibniz und China, in Leibniz zu seinem 300 Geburtstag, 1952. Sur les lettres échangées au sujet de la pensée et de l'écriture chinoises avec le P. Bouvet, cf. p. 18-20 et Baruzi, Leibniz, 1909, p. 156-165.
Cited in De la grammatologie p.114
Leibniz
1909
pp. 156-165
Sur tous ces problèmes cf. aussi R.F. Merkel, Leibniz und China, in Leibniz zu seinem 300 Geburtstag, 1952. Sur les lettres échangées au sujet de la pensée et de l'écriture chinoises avec le P. Bouvet, cf. p. 18-20 et Baruzi, Leibniz, 1909, p. 156-165.
Cited in De la grammatologie p.114
Lettre à père Bouvet
1703
... les caractères chinois sont peut-estre plus philosophiques et paroissent bastis sur des considérations plus intellectuelles, telles que donnant les nombres, l'ordre et les relations ; ainsi il n'y a que des traits détachés qui ne butent à aucune ressemblance avec quelque espèce de corps. »
Cited in De la grammatologie p.114
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. 43
« Cet ouvrage est, en telle de ses parties, le premier manifeste de la recherche égyptologique, puisque l'auteur y détermine la nature de la langue égyptienne ancienne — l'instrument de cette découverte lui ayant été par ailleurs fourni (a). Le même livre écarte cependant tout projet de déchiffrement des hiéroglyphes. (a) cf. Lingua aegyptiaca restituta. »
Cited in De la grammatologie p.115
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. III
L'étonnant Père Kircher déploie ainsi tout son génie à ouvrir l'Occident à l'égyptologie, mais l'excellence même qu'il reconnaît à une écriture « sublime » en interdit tout déchiffrement scientifique.
Cited in De la grammatologie p.115
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. 46
Le procédé de la méconnaissance par assimilation n'est pas ici, comme dans le cas de Leibniz, de type rationaliste et calculateur. Il est mystique : « Les hiéroglyphes, lit-on dans le Prodromus, sont bien une écriture, mais non l'écriture composée de lettres, mots et parties du discours déterminées dont nous usons en général. Ils sont une écriture beaucoup plus excellente, plus sublime et plus proche des abstractions, qui, par tel enchaînement ingénieux des symboles, ou son équivalent, propose d'un seul coup (uno intuitu) à l'intelligence du sage un raisonnement complexe, des notions élevées, ou quelque mystère insigne caché dans le sein de la nature ou de la Divinité. »
Cited in De la grammatologie p.115
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. 61
Sur ses rapports avec Lulle, Becher, Dalgarno, Wilkins, Leibniz, cf. DE. p. 61 sq.
Cited in De la grammatologie p.115
Prodromus Coptus sive Aegyptiacus
1636
p. 260
« Les hiéroglyphes, lit-on dans le Prodromus, sont bien une écriture, mais non l'écriture composée de lettres, mots et parties du discours déterminées dont nous usons en général. Ils sont une écriture beaucoup plus excellente, plus sublime et plus proche des abstractions, qui, par tel enchaînement ingénieux des symboles, ou son équivalent, propose d'un seul coup (uno intuitu) à l'intelligence du sage un raisonnement complexe, des notions élevées, ou quelque mystère insigne caché dans le sein de la nature ou de la Divinité ».
Cited in De la grammatologie p.115
Réflexions sur les principes généraux de l'art d'écrire, et en particulier sur les fondements de l'écriture chinoise
1718
p. 629
« L'écriture chinoise n'est donc pas une langue philosophique dans laquelle il n'y ait rien à désirer... Les chinois n'ont jamais rien eu de pareil ».
Cited in De la grammatologie p.116
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. 80
Cf. aussi l'Essai sur la chronologie générale de l'Ecriture, qui traite l' « histoire judaïque » « abstraction faite du respect religieux qu'inspire la Bible » (DE. p. 80 sq.).
Cited in De la grammatologie p.116
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. 126
La plus grande difficulté était déjà de concevoir, de façon historique et systématique à la fois, la cohabitation organisée, dans un même code graphique, d'éléments figuratifs, symboliques, abstraits et phonétiques.
Cited in De la grammatologie p.116
L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque
1963
p. 352
Les techniques de déchiffrement, on le sait, n'ont cessé de progresser à un rythme accéléré.
Cited in De la grammatologie p.116