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doi:10.34770/yw3y-ze12
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-381 1967
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1944 1991

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Éloge de la main in Vie des Formes

Henri Focillon

1934

Nous renvoyons aussi à l' Eloge de la main de H. Focillon et au livre de Jean Brun, La main et l'esprit. Dans un contexte tout différent, nous avions désigné ailleurs l'époque de l'écriture comme la suspension de l'être-debout (Force et signification et La parole soufflée in L'écriture et la différence).

Cited in De la grammatologie p.122

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L'écriture et la différence

Jacques Derrida

1967

Nous renvoyons aussi à l' Eloge de la main de H. Focillon et au livre de Jean Brun, La main et l'esprit. Dans un contexte tout différent, nous avions désigné ailleurs l'époque de l'écriture comme la suspension de l'être-debout (Force et signification et La parole soufflée in L'écriture et la différence).

Cited in De la grammatologie p.122

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L'écriture et la différence

Jacques Derrida

1967

Cited in De la grammatologie p.122

Quotation

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. 183

Cet équilibre est lentement menacé. On sait du moins qu' « aucun changement majeur » donnant naissance à un « homme futur » qui ne serait plus un « homme », « ne peut plus guère se produire sans la perte de la main, celle de la denture et par conséquent celle de la station debout. Une humanité anodonte et qui vivrait couchée en utilisant ce qui lui resterait de membres antérieurs pour appuyer sur des boutons n'est pas complètement inconcevable. »

Cited in De la grammatologie p.122

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La main et l'esprit

Jean Brun

1963

Nous renvoyons aussi à l' Eloge de la main de H. Focillon et au livre de Jean Brun, La main et l'esprit. Dans un contexte tout différent, nous avions désigné ailleurs l'époque de l'écriture comme la suspension de l'être-debout (Force et signification et La parole soufflée in L'écriture et la différence).

Cited in De la grammatologie p.122

Quotation

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. I (IV)

Dénonçant plus d'un préjugé, en particulier sur les rapports entre l'idéogramme et le pictogramme, sur le prétendu « réalisme » graphique, Leroi-Gourhan rappelle l'unité, dans le mythogramme, de tout ce dont l'écriture linéaire marque la disruption : la technique (la graphique en particulier), l'art, la religion, l'économie. Pour retrouver l'accès à cette unité, à cette autre structure d'unité, il faut dé-sédimenter « quatre mille ans d'écriture linéaire ».

Cited in De la grammatologie p.123

Footnote

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. 278

L'auteur y montre en particulier que « l'émergence de l'écriture ne se fait pas plus à partir d'un néant graphique que celle de l'agriculture ne se fait sans intervention d'états antérieurs » (p. 278) ; et que l' « idéographie est antérieure à la pictographie » (p. 280).

Cited in De la grammatologie p.123

Footnote

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. 280

L'auteur y montre en particulier que « l'émergence de l'écriture ne se fait pas plus à partir d'un néant graphique que celle de l'agriculture ne se fait sans intervention d'états antérieurs » (p. 278) ; et que l' « idéographie est antérieure à la pictographie » (p. 280).

Cited in De la grammatologie p.123

Footnote

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

pp. I, 293-299

Peut-être peut-on interpréter ainsi certaines remarques de Leroi-Gourhan sur la « perte de la pensée symbolique multi-dimensionnelle » et sur la pensée qui « s'écarte du langage linéarisé » (I. pp. 293-299).

Cited in De la grammatologie p.123

View bibliographic details for Les Sémites et l'alphabet. Écritures concrètes et écritures abstraites (detail of this page not available)
Citation

Les Sémites et l'alphabet. Écritures concrètes et écritures abstraites in L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque

James Février

pp. 138-139

Cette solidarité apparaît dans les processus de thésaurisation, de capitalisation, de sédentarisation, de hiérarchisation, de la formation de l'idéologie par la classe de ceux qui écrivent ou plutôt qui disposent des scribes.

Cited in De la grammatologie p.124

Citation

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

pp. I, 238-250

Cette solidarité apparaît dans les processus de thésaurisation, de capitalisation, de sédentarisation, de hiérarchisation, de la formation de l'idéologie par la classe de ceux qui écrivent ou plutôt qui disposent des scribes.

Cited in De la grammatologie p.124

Footnote

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. I, 252

« Le développement des premières villes ne correspond pas seulement à l'apparition du technicien du feu mais... l'écriture naît en même temps que la métallurgie. Ici encore, il ne s'agit pas d'une coïncidence... » (I p. 252).

Cited in De la grammatologie p.124

Footnote

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. I, 253

« C'est au moment où commence à s'établir le capitalisme agraire qu'apparaît le moyen de le fixer dans une comptabilité écrite et c'est aussi au moment où s'affirme la hiérarchisation sociale que l'écriture construit ses premières généalogies. » (p. 253).

Cited in De la grammatologie p.124

Footnote

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. II, 67

« L'apparition de l'écriture n'est pas fortuite ; après des millénaires de mûrissement dans les systèmes de représentation mythographique émerge, avec le métal et l'esclavage, la notation linéaire de la pensée (voir chapitre VI). Son contenu n'est pas fortuit. » (II, p. 67, cf. aussi pp. 161-162.)

Cited in De la grammatologie p.124

Footnote

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. 161

« L'apparition de l'écriture n'est pas fortuite ; après des millénaires de mûrissement dans les systèmes de représentation mythographique émerge, avec le métal et l'esclavage, la notation linéaire de la pensée (voir chapitre VI). Son contenu n'est pas fortuit. » (II, p. 67, cf. aussi pp. 161-162.)

Cited in De la grammatologie p.124

Footnote

Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. II, 261

L'écriture linéaire a donc bien « constitué, pendant plusieurs millénaires, indépendamment de son rôle de conservateur de la mémoire collective, par son déroulement à une seule dimension, l'instrument d'analyse d'où est sortie la pensée philosophique et scientifique. La conservation de la pensée peut maintenant être conçue autrement que dans les livres qui ne gardent encore que pour peu de temps l'avantage de leur maniabilité rapide. Une vaste « magnétothèque » à sélection électronique livrera dans un futur proche l'information présélectionnée et restituée instantanément. La lecture gardera pendant des siècles encore son importance, malgré une sensible régression pour la majorité des hommes, mais l'écriture [entendons-la au sens d'inscription linéaire] est vraisemblablement appelée à disparaître rapidement, remplacée par des appareils dictaphones à impression automatique. Doit-on voir en cela une sorte de restitution de l'état antérieur à l'inféodation phonétique de la main ? Je penserais plutôt qu'il s'agit là d'un aspect du phénomène général de régression manuelle (v. p. 60) et d'une nouvelle « libération ». Quant aux conséquences à longue échéance sur les formes du raisonnement, sur un retour à la pensée diffuse et multidimensionnelle, elles sont imprévisibles au point actuel. La pensée scientifique est plutôt gênée par la nécessité de s'étirer dans la filière typographique et il est certain que si quelque procédé permettait de présenter les livres de telle sorte que la matière des différents chapitres s'offre simultanément sous toutes ses incidences, les auteurs et leurs usagers y trouveraient un avantage considérable. Il est certain toutefois que si le raisonnement scientifique n'a sans doute rien à perdre avec la disparition de l'écriture, la philosophie, la littérature verront sans doute leurs formes évoluer. Cela n'est pas particulièrement regrettable puisque l'imprimé conservera les formes de penser curieusement archaïques dont les hommes auront usé pendant la période du graphisme alphabétique ; quant aux formes nouvelles elles seront aux anciennes comme l'acier au silex, non pas un instrument plus tranchant sans doute, mais un instrument plus maniable. L'écriture passera dans l'infrastructure sans altérer le fonctionnement de l'intelligence, comme une transition qui aura eu quelques millénaires de primauté. » (GP, II, pp. 261-262. Cf. aussi EP, Conclusions.)

Cited in De la grammatologie p.124