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La linguistique synchronique: Études et Recherches

André Martinet

1965

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La linguistique synchronique: Études et Recherches

André Martinet

1965

p. 8

4) enfin et surtout dans La double articulation du langage, in La linguistique synchronique, p. 8 sq. et p. 18 sq.

Cited in De la grammatologie p.77

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La linguistique synchronique: Études et Recherches

André Martinet

1965

p. 18

Après avoir expliqué pourquoi « une langue morte à l'idéographie parfaite », c'est-à-dire une communication passant par le système d'une écriture généralisée, « ne pourrait avoir aucune autonomie réelle », et pourquoi néanmoins, « un tel système serait quelque chose de si particulier qu'on peut fort bien comprendre que les linguistes désirent l'exclure du domaine de leur science » (La linguistique synchronique, p. 18. Nous soulignons.), A. Martinet critique ceux qui, à la suite d'un certain Saussure, mettent en question le caractère essentiellement phonique du signe linguistique :

Cited in De la grammatologie p.77

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La linguistique synchronique: Études et Recherches

André Martinet

1965

p. 18

4) enfin et surtout dans La double articulation du langage, in La linguistique synchronique, p. 8 sq. et p. 18 sq.

Cited in De la grammatologie p.77

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La linguistique synchronique: Études et Recherches

André Martinet

1965

p. 19

« Beaucoup seront tentés de donner raison à Saussure qui énonce que "l'essentiel de la langue… est étranger au caractère phonique du signe linguistique", et, dépassant l’enseignement du maître, de déclarer que le signe linguistique n'a pas nécessairement ce caractère phonique » (p. 19).

Cited in De la grammatologie p.78

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La linguistique synchronique: Études et Recherches

André Martinet

1965

pp. 20-21

« On doit reconnaître que le parallélisme entre cette "dactylologie" et la phonologie est complet aussi bien en matière synchronique que diachronique, et qu'on pouvait utiliser pour la première la terminologie usuelle pour la seconde, sauf bien entendu lorsque les termes comportent une référence à la substance phonique. Il est clair que si nous ne désirons pas exclure du domaine linguistique les systèmes du type de celui que nous venons d'imaginer, il est très important de modifier la terminologie traditionnelle relative à l'articulation des signifiants de façon à en éliminer toute référence à la substance phonique comme le fait Louis Hjelmslev lorsqu'il emploie "cénème" et "cénématique" au lieu de "phonème" et "phonologie". On comprendra toutefois que la plupart des linguistes hésitent à modifier de fond en comble l'édifice terminologique traditionnel pour le seul avantage théorique de pouvoir inclure dans le domaine de leur science des systèmes purement hypothétiques. Pour qu'il consentent à envisager une telle révolution, il faudrait les convaincre que, dans les systèmes linguistiques attestés, ils n'ont aucun intérêt à considérer la substance phonique des unités d'expression comme les intéressant directement » (p. 20-21. Nous soulignons).

Cited in De la grammatologie p.78

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La linguistique synchronique: Études et Recherches

André Martinet

1965

p. 34

p. 101. Au-delà des scruples formulés par Saussure lui-même, tout un système de critiques intra-linguistiques peut être opposé à la thèse de l'« arbitraire du signe ». Cf. Jakobson, À la recherche de l'essence du langage, Diogène 51, et Martinet, La linguistique synchronique, p. 34. Mais ces critiques n'entament pas – et n'y prétendent d'ailleurs pas – l'intention profonde de Saussure visant la discontinuité et l'immotivation propres à la structure sinon à l'origine du signe.

Cited in De la grammatologie p.62