Fundamentals of Language
1963
Cited in De la grammatologie
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p. 111 p. 116 p. 117 p. 162Insertions
pp. 86-87 Insertion A recto pp. 86-87 Insertion A verso pp. 108-109 Insertion A in situ recto pp. 108-109 Insertion A in situ verso pp. 108-109 Insertion A recto pp. 108-109 Insertion A verso pp. 116-117 Insertion A recto pp. 116-117 Insertion A verso pp. 162-163 Insertion A recto pp. 162-163 Insertion A verso![Page text (OCR generated): ._ . ”3...... a...“ ”1..-...” N...—»a...4.4..1..
116, ‘ ESSAIS DE LINGUISTIQUE GENERALE
qui unifient les varie’tés ret1 actee et avancée du phoneme /k/ et
le différencient de tous les autres phonemes de la meme languc.
Seul un test de ce genre nous permet de decider si le [k-] rétracté
dans /ku/ est une realisation du méme phoneme que le [k—H
aVancé dans /ki/ plutot que du 111cm meneme que1eAg+] dans
/gi/. C’ est pourquoi, en dépit qul-‘EXIgeIlCB theorlquefd’une ana—
\ lyse totaiement Independanfp do 13 qnhqtqnf'f‘ sonorei‘" e11 prathue
191‘) V “11‘“fiblante contradlctlon ~——- « on tient compte de la substance
a toute etape de l’analyse 115con1me 1e note hli Escher-Jargon-
9x1 sen (I) 1» w m...
' wsguant ‘ le’Xigence theor1q11§§elle-meme elle est nee de l’ hypo-
-1 $130 these queWIangage, la fo11n‘e s’ oppose a la substance comme
‘une constante a une variable. Si la substance so11o1e était 1111c
isimple variable, alors la recherche des invariants linguistiques
'CeXigerait effectivement qu’elle soit exclue. Mais qu’il soit possible
de traduire 1a méme forme linguistique d’une substance pho~
'- nique en une substance graphique, par exemple e11 une notation
phonématique, ne prouve pas que la substance phonique, comme
, d’autres « substances de l’eXpression largement différentes », est
1 ' - une simple variable. Par opposition a lab parole, phe’noméne uni-
; 7* 1 ' versel l’écriture phonétique 011 phonématiqum-
siw, accessoire, qui implique normalement 1a possibilité, pour
‘ semsa‘ger'sg”de"‘le‘tr‘aduife dans le code phonique sous-jacent, tan-
dis que la capacité inverse, celle de transposer des paroles en
., _ 2.x?“ 5 1, 1 Ce n’est qu’aprés avoir maitrisé le langage parle’ que l’on apprend
s 1 .. ' 5 q a lire et a écrire. 11 y a une difference cardinale entre les phonemes
‘5 i "? - ‘ " I et les unites graphiques. Chaque lettre ve’hicule une designation
, spécifique —~—- dans une orthographe phonématique, elle
, 5, ’ de’signe d’ habitude un des phonemes 011 une certaine série limi—
l ' § tée de phonemes, tandis que les phonemes ne désignent qu’ une
pure altérité (of. 2.3.). Les signes graphiques qui servent a
, A , interpreter les phonemes on d autres unités linguistiques repré—
‘ [7 * i , 'sentent ces unite’s comme diraient les logiciens. Cette difference
" ‘ ' a des consequences considérables qui se marquent dans les struc-
‘ tures fondamentalement dissemblables des lettres et des pho—
nemes. Les lettres ne reproduisent jamais completement les
' diffe'rents traits distinctifs sur lesquels repose le systeme phone—-
matique, et negligent infailliblement les relations structurales
entre ces traits.
5% 1; ,5 (1) Eli Fischer-Jorgensen, << Remar-ques sur les principes do l’analyse pho-
"1 ’1 I ' némique », TC'LC'a V (1949): P- 231'
lettres, est une faculté secondaire et beaucoup moins commune.](/library/jakobson-fundamentals-of-language-1963/gallery/images/p-116/large/)
Anchor text:
C'est pourquoi, en dépit de l'exigence théorique d'une analyse totalement indépendante de la substance sonore, en pratique - troublante contradiction - "on tient compte de la substance à toute étape de l'analyse", comme le note Eli Fischer-Jørgensen (1).
Anchor text:
Par opposition à la parole, phénomène universel, l'écriture phonétique ou phonématique est un code occasionnel, accessoire, qui implique