Speech and Writing
1938
p. 13
Il l'illustre en particulier par le fait que, dans l'orthographe, aucun graphème ne correspond aux accents de prononciation (c'était pour Rousseau la misère et la menace de l'écriture), et que, réciproquement, dans la prononciation, aucun phonème ne corresponde à l'espacement (spacing) entre les mots écrits (p. 13-14).
Cited in De la grammatologie p.83
Die Krisis der europäischen Wissenschaften und die transzendentale Phänomenologie: Eine Einleitung in die phänomenologische Philosophie
1954
pp. 222-224
Husserl, qui critique dans Idées I ce concept du « portrait », montre aussi dans la Krisis (p. 63 sq) comment la phénoménologie doit surmonter l'opposition naturaliste, dont vivent la psychologie et les sciences de l'homme, entre l'« expérience interne » et l'« expérience externe ».
Cited in De la grammatologie p.91
Idées I
1950
pp. 138-140
Husserl, qui critique dans Idées I ce concept du « portrait », montre aussi dans la Krisis (p. 63 sq) comment la phénoménologie doit surmonter l'opposition naturaliste, dont vivent la psychologie et les sciences de l'homme, entre l'« expérience interne » et l'« expérience externe ».
Cited in De la grammatologie p.91
Sein und Zeit
1963
pp. 404-428
Et surtout d'un « concept vulgaire du temps ». Nous empruntons cette expression à Heidegger. Elle désigne, à la fin de Sein und Zeit, un concept du temps pensé à partir du mouvement spatial ou du maintenant, et qui domine toute la philosophie, de la Physique d'Aristote à la Logique de Hegel.
Cited in De la grammatologie p.100
An essay towards a real character and a philosophical language
1668
C'est le préjugé « chinois » : tous les projets philosophiques d'écriture et de langage universels, pasilalie, polygraphie, pasigraphie, appelés par Descartes, esquissés par le P. Kircher, Wilkins, Leibniz, etc., encouragèrent à voir dans l'écriture chinoise, qu'on découvrait alors, un modèle de langue philosophique ainsi soustrait à l'histoire. Telle est en tout cas la fonction du modèle chinois dans les projets de Leibniz.
Cited in De la grammatologie p.108
Polygraphia nova et universalis ex combinatoria arte detecta
1663
C'est le préjugé « chinois » : tous les projets philosophiques d'écriture et de langage universels, pasilalie, polygraphie, pasigraphie, appelés par Descartes, esquissés par le P. Kircher, Wilkins, Leibniz, etc., encouragèrent à voir dans l'écriture chinoise, qu'on découvrait alors, un modèle de langue philosophique ainsi soustrait à l'histoire. Telle est en tout cas la fonction du modèle chinois dans les projets de Leibniz.
Cited in De la grammatologie p.108
Traicté des Chiffres ou Secrètes Manières d'Escrire
1586
Le travail critique progresse par étapes et on peut reconstituer après coup toute sa stratégie. Il emporte d'abord le préjugé « théologique » : c'est ainsi que Fréret qualifie le mythe d'une écriture primitive et naturelle donnée par Dieu, telle l'écriture hébraïque pour Blaise de Vigenère ; dans son Traité des chiffres ou secrètes manières d'escrire (1586), il dit de ces caractères qu'ils sont « les plus anciens de tous, voire formez du propre doigt du Souverain Dieu ».
Cited in De la grammatologie p.108
Lettre à Mersenne, 20 novembre 1629 in Oeuvres philosophiques de René Descartes. Tome I (1618-1637)
1963
p. 229
En réponse à Mersenne qui lui avait communiqué un placard, d'origine pour nous inconnue, vantant un système de six propositions pour une langue universelle, Descartes commence par dire toute sa méfiance.
Cited in De la grammatologie p.109
Histoire de la langue universelle
1903
p. 1
Malgré toutes les différences qui séparent les projets de langue ou d'écriture universelles à cette époque (notamment quant à l'histoire et au langage), le concept du simple absolu y est toujours nécessairement et indispensablement à l'œuvre.
Cited in De la grammatologie p.112
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. (IV)
Malgré toutes les différences qui séparent les projets de langue ou d'écriture universelles à cette époque (notamment quant à l'histoire et au langage), le concept du simple absolu y est toujours nécessairement et indispensablement à l'œuvre.
Cited in De la grammatologie p.112
Leibniz critique de Descartes
1960
pp. 181-189
L'analytisme de Descartes est intuitionniste, celui de Leibniz renvoie au-delà de l'évidence, vers l'ordre, la relation, le point de vue.
Cited in De la grammatologie p.112
Leibniz critique de Descartes
1960
pp. 181-189
Malgré toutes les différences qui séparent les projets de langue ou d'écriture universelles à cette époque (notamment quant à l'histoire et au langage), le concept du simple absolu y est toujours nécessairement et indispensablement à l'œuvre.
Cited in De la grammatologie p.112
La Monadologie
1956
pp. 1-3
Or il serait facile de montrer qu'il renvoie toujours à une théologie infinitiste et au logos ou entendement infini de Dieu.
Cited in De la grammatologie p.112
La Monadologie
1956
p. 51
Or il serait facile de montrer qu'il renvoie toujours à une théologie infinitiste et au logos ou entendement infini de Dieu.
Cited in De la grammatologie p.112
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. 67
Cela n'empêche pas Leibniz de promettre une écriture dont la chinoise ne sera encore qu'une ébauche : « Cette sorte de calcul donneroit en même temps une espèce d'écriture universelle, qui auroit l'avantage de celle des Chinois, parce que chacun l'entendroit dans sa propre langue, mais qui surpasseroit infiniment la chinoise, en ce qu'on la pourroit apprendre en peu de semaines, ayant les caractères bien liés selon l'ordre et la connexion des choses, au lieu que les Chinois ayant une infinité de caractères selon la variété des choses, il leur faut la vie d'un homme pour apprendre assez leur écriture ».
Cited in De la grammatologie p.114
Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles
1965
p. III
L'étonnant Père Kircher déploie ainsi tout son génie à ouvrir l'Occident à l'égyptologie, mais l'excellence même qu'il reconnaît à une écriture « sublime » en interdit tout déchiffrement scientifique.
Cited in De la grammatologie p.115