Questions de chronologie rousseauiste
1913
p. 37
Du point de vue externe, le problème paraît donc simple et nous pouvons le considérer comme clos depuis près d'un demi-siècle, par Masson, dans un article de 1913.
Cited in De la grammatologie p.263
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 334
L'égarement du cœur qui le conduit à persécuter Rousseau ne peut devenir erreur théorique qu'en l'assourdissant à l'âme de la musique : la mélodie et non l'harmonie ;
Cited in De la grammatologie p.290
Rousseau et la science politique de son temps
1950
p. 175
« Franchissons pour un moment l'espace immense... » Jusqu'à quel point ? Non pas jusqu'à la société constituée mais jusqu'au moment où les conditions de sa naissance sont réunies. Entre le pur état de nature et ce moment, « une multitude de siècles », rythmée par des étapes distinctes.
Cited in De la grammatologie p.316
Émile ou de l'éducation
1966
p. 160
Naturellement, Rousseau ne se demande pas ici ce que veut dire « moyen » ou « instrument », ni, comme il le fait dans l'Emile (p. 160), si la voix ne serait pas une sorte de mouvement.
Cited in De la grammatologie p.317
Essai sur l'origine des connaissances humaines
1746
A en croire le projet d'histoire générale de l'écriture proposé par Condillac, l'écriture n'a pas d'autre origine que la parole : le besoin et la distance.
Cited in De la grammatologie p.381
Nature et histoire dans la pensée de Jean-Jacques Rousseau
1953
p. 30
Il ne suffit pas, pour échapper à la clôture de ce système, de se débarrasser de l'hypothèse ou de l'hypothèque « théologique ». S'il se prive des facilités théologiques de Condillac en cherchant l'origine naturelle de la société, de la parole et de l'écriture, Rousseau fait jouer aux concepts substitutifs de nature ou d'origine un rôle analogue. Et comment croire que le thème de la chute soit absent de ce discours ? Comment le croire à voir apparaître le doigt disparaissant de Dieu au moment de la catastrophe dite naturelle ? Les différences entre Rousseau et Condillac seront toujours contenues dans la même clôture. On ne pourra poser le problème du modèle de la chute (platonicien ou judéo-chrétien) qu'à l'intérieur de cette clôture commune.
Cited in De la grammatologie p.384
Essai sur l'origine des connaissances humaines
1746
C'est aussi la conclusion de Condillac (§ 134).
Cited in De la grammatologie p.386
The Divine legation of Moses
1744
p. 148
Cet effacement du signifiant conduisit par degrés à l'alphabet (cf. p. 148).
Cited in De la grammatologie p.386
Essai sur l'origine des connaissances humaines
1746
L'écriture au sens courant est d'elle-même prosaïque. Elle est la prose. (Sur ce point aussi Rousseau se sépare de Condillac). Quand l'écriture apparaît, on n'a plus besoin du rythme et de la rime qui ont pour fonction, selon Condillac, de graver le sens dans la mémoire (ibid).
Cited in De la grammatologie p.389
Cratyle
1936
pp. (430a-432c)522-523
Platon disait déjà que l'art ou la technique (technè) de l'écriture était un pharmakon (drogue ou teinture, salutaire ou malfaisante). Et l'inquiétant de l'écriture était déjà éprouvé depuis sa ressemblance à la peinture. L'écriture est comme la peinture, comme le zoographème, qui est lui-même déterminé (cf. le Cratyle, 430-432) dans une problématique de la mimesis ;
Cited in De la grammatologie p.395
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 369
Il est donc absolument nécessaire que la volonté générale s'exprime par des voix sans procuration. Elle « fait loi » lorsqu'elle se déclare dans la voix du « corps du peuple » où elle est indivisible ; autrement elle se divise en volontés particulières, en actes de magistrature, en décrets (p. 369).
Cited in De la grammatologie p.402
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 237
Avec la Logique de Port-Royal, l'Essai de Locke, Malebranche et Descartes, Leibniz fut une des premières lectures philosophiques de Rousseau.
Cited in De la grammatologie p.410
Lettre à M. D'Alembert in Du Contrat social ou Principes du droit politique. Discours sur les sciences et les arts 3 Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes / Lettre à M. D'Alembert / Considérations sur le gouvernement de Pologne / Lettre à Monseigneur de Beaumont,
p. 225
« Quoi ! ne faut-il donc aucun spectacle dans une république ? Au contraire, il en faut beaucoup. C'est dans les républiques qu'ils sont nés, c'est dans leur sein qu'on les voit briller avec un véritable air de fête. »
Cited in De la grammatologie p.413