Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 431
« Quoi qu'il en soit, à l'instant qu'un Peuple se donne des Représentants, il n'est plus libre ; il n'est plus » (p. 431).
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 429
« La Souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même ou elle est autre ; il n'y a point de milieu. » (p. 429.)
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 368
« ... Le souverain, qui n'est qu'un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même ; le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté. » (p. 368.)
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 438
« la volonté générale devient muette » (Contrat social, p. 438).
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 424
C'est pourquoi, obligé de recourir à la représentation, « le corps politique, aussi bien que le corps de l'homme, commence à mourir dès sa naissance, et porte en lui les causes de sa destruction » (p. 424. Le chapitre XI du livre III, « De la mort du corps politique » ouvre tous les développements sur la représentation).
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 380
C'est le moment où la volonté générale qui en elle-même ne peut errer, laisse la place au jugement qui peut l'entraîner dans « les séductions des volontés particulières » (p. 380).
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 382
« Quand Lycurgue donna des lois à sa patrie, il commença par abdiquer la Royauté... »
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 383
« Celui qui rédige les lois n'a donc ou ne doit avoir aucun droit législatif, et le peuple même ne peut, quand il le voudrait, se dépouiller de ce droit incommunicable. » (Pp. 382-383.)
Cited in De la grammatologie p.401
Discours sur l'économie politique in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 250
C'est ainsi que le Discours sur l'économie politique, définit « la volonté générale, source et supplément de toutes les lois, et qui doit toujours être consultée à leur défaut » (p. 250. Nous soulignons).
Cited in De la grammatologie p.402
Fragments Politiques in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 478
« Le temps des plus honteux dérèglements et des plus grandes misères de l'homme fut celui où de nouvelles passions ayant étouffé les sentiments naturels, l'entendement humain n'avait pas fait encore assez de progrès pour suppléer par les maximes de la sagesse aux mouvements de la nature. »
Cited in De la grammatologie p.402
Discours sur l'économie politique in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 248
La volonté générale, cette « voix céleste » (Discours sur l'économie politique, p. 248) est donc le supplément de la nature.
Cited in De la grammatologie p.403
Discours sur l'économie politique in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 253
C'est alors une mauvaise nature, « c'est alors qu'à la voix du devoir qui ne parle plus dans les cœurs, les chefs sont forcés de substituer le cri de la terreur ou le leurre d'un intérêt apparent » (p. 253. Nous soulignons).
Cited in De la grammatologie p.403
Essai sur l'origine des langues
1817
« La troisième [manière d'écrire] est de décomposer la voix parlante à un certain nombre de parties élémentaires, soit vocales, soit articulées [voyelles ou consonnes], avec lesquelles on puisse former tous les mots et toutes les syllabes imaginables. Cette manière d'écrire, qui est la nôtre, a dû être imaginée par des peuples commerçants, qui, voyageant en plusieurs pays et ayant à parler plusieurs langues, furent forcés d'inventer des caractères qui pussent être communs à toutes. Ce n'est pas précisément peindre la parole, c'est l'analyser. »
Cited in De la grammatologie p.404
Essai sur l'origine des langues
1817
Elle gagne en universalité, elle favorise donc le commerce et rend la « communication plus facile avec d'autres peuples parlant d'autres langues ».
Cited in De la grammatologie p.405
Essai sur l'origine des langues
1817
« ... Bien que l'alphabet grec vienne de l'alphabet phénicien, il ne s'ensuit point que la langue grecque vienne de la phénicienne. »
Cited in De la grammatologie p.406
Émile ou de l'éducation
1966
De même que le concept ne retient que le comparable des choses diverses, de même que la monnaie donne « mesure commune » à des objets incommensurables pour les constituer en marchandises, de même l'écriture alphabétique transcrit dans un système de signifiants arbitraires et communs des signifiés hétérogènes : les langues vivantes.
Cited in De la grammatologie p.406