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-381 1967
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1944 1991

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

« ... Les faits, les lois et toutes les choses, dont il fallait que les hommes eussent connaissance, se multiplièrent si fort, que la mémoire était trop faible pour un pareil fardeau ; les sociétés s'agrandirent au point que la promulgation des lois ne pouvait parvenir que difficilement à tous les citoyens. Il fallut donc, pour instruire le peuple, avoir recours à quelque nouvelle voie. C'est alors qu'on imagina l'écriture : j'exposerai plus bas quels en furent les progrès... » (II, 1, § 73).

Cited in De la grammatologie p.382

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

« Les hommes, en état de se communiquer leurs pensées par des sons, sentirent la nécessité d'imaginer de nouveaux signes propres à les perpétuer et à les faire connaître à des personnes absentes »(§ 127).

Cited in De la grammatologie p.382

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

« Alors l'imagination ne leur représenta que les mêmes images qu'ils avaient déjà exprimées par des actions et par des mots, et qui avaient, dès les commencements, rendu le langage figuré et métaphorique. Le moyen le plus naturel fut donc de dessiner les images des choses. Pour exprimer l'idée d'un homme ou d'un cheval, on représenta la forme de l'un ou de l'autre, et le premier essai de l'écriture ne fut qu'une simple peinture. »

Cited in De la grammatologie p.382

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

L'attention peut avoir pour « premier effet » « de faire subsister dans l'esprit, en l'absence des objets, les perceptions qu'ils ont occasionnées » (I, 11 § 17).

Cited in De la grammatologie p.383

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

L'imagination, elle, permet « la représentation d'un objet à partir d'un signe, par exemple, de son simple nom ».

Cited in De la grammatologie p.383

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

« Ainsi quand je dirai que nous n'avons point d'idées qui ne nous viennent des sens, il faut bien se souvenir que je ne parle que de l'état où nous sommes depuis le péché. Cette proposition, appliquée à l'âme dans l'état d'innocence, ou après sa séparation du corps, serait tout à fait fausse... Je me borne donc, encore un coup, à l'état présent » (I, 1, 8, p. 10).

Cited in De la grammatologie p.383

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

« C'est vraisemblablement à la nécessité de tracer ainsi nos pensées que la peinture doit son origine, et cette nécessité a sans doute concouru à conserver le langage d'action, comme celui qui pouvait se peindre le plus aisément. » (§ 128.)

Cited in De la grammatologie p.384

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

« Malgré les inconvénients qui naissaient de cette méthode, les peuples les plus polis de l'Amérique n'en avaient pas su inventer de meilleure. Les sauvages du Canada n'en ont pas d'autre. » (§ 129.)

Cited in De la grammatologie p.385

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

La supériorité de l'écriture hiéroglyphique « peinture et caractère » tient à ce qu'on n'emploie « qu'une seule figure pour être le signe de plusieurs choses ».

Cited in De la grammatologie p.385

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

C'est ce qu'ont compris les Egyptiens, « plus ingénieux ». Ils « ont été les premiers à se servir d'une voie plus abrégée à laquelle on a donné le nom d'Hiéroglyphes ».

Cited in De la grammatologie p.385

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

« L'embarras que causait l'énorme grosseur des volumes engagea à n'employer qu'une seule figure pour être le signe de plusieurs choses. »

Cited in De la grammatologie p.385

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The Divine legation of Moses

William Warburton

1744

pp. 139-140

« Mais il est temps de parler d'une altération, que ce changement de sujet, et cette manière de l'exprimer, introduisirent dans les traits des figures Hiéroglyphiques. L'animal, ou la chose, qui servait à représenter, avaient été jusque-là dessinés au naturel. Mais, lorsque l'étude de la Philosophie, qui avait occasionné l'écriture symbolique, eut porté les Savants d'Egypte à écrire beaucoup, et sur divers sujets, ce dessin exact multipliant trop les volumes, leur parut ennuyeux. Ils se servirent donc par degrés d'un autre caractère, que nous pouvons appeler, l'écriture courante des hiéroglyphes. Il ressemblait aux caractères des Chinois, et, après avoir d'abord été formé du seul contour de chaque figure, il devint à la longue une sorte de marques. Je ne dois pas omettre ici de parler d'un effet naturel que ce caractère de l'écriture courante produisit avec le temps. Je veux dire, que son usage diminua beaucoup de l'attention que l'on donnait au symbole, et la fixa à la chose signifiée. Par ce moyen l'étude de l'écriture symbolique se trouva fort abrégée ; n'y ayant alors presque autre chose à faire qu'à se rappeler le pouvoir de la marque symbolique, au lieu qu'auparavant il fallait être instruit des propriétés de la chose, ou de l'animal, qui était employé comme symbole. En un mot, cela réduisit cette sorte d'écriture à l'état où est présentement celle des Chinois » (T. I, pp. 139-140).

Cited in De la grammatologie p.386

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Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

« Enfin un Philosophe, ne pouvant se plier aux règles de la poésie, hasarda le premier d'écrire en prose » (§ 67). Il s'agit de « Phérécyde de l'île de Scyros..., le premier qu'on sache avoir écrit en prose ».

Cited in De la grammatologie p.389

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« D'abord les Grecs n'adoptèrent pas seulement les caractères des Phéniciens, mais même la direction de leurs lignes de droite à gauche. Ensuite ils s'avisèrent d'écrire par sillons, c'est-à-dire, en retournant de la gauche à la droite, puis de la droite à la gauche, alternativement. Enfin, ils écrivirent, comme nous faisons aujourd'hui, en recommençant toutes les lignes de gauche à droite. Ce progrès n'a rien que de naturel : l'écriture par sillons est, sans contredit, la plus commode à lire. Je suis même étonné qu'elle ne se soit pas établie avec l'impression ; mais étant difficile à écrire à la main, elle dut s'abolir quand les manuscrits se multiplièrent. »

Cited in De la grammatologie p.391

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Logique formelle et logique transcendantale

Edmund Husserl

1957 - A

pp. 386-387

Le projet husserlien d'une esthétique transcendantale, d'une restauration du « logos du monde esthétique » (Logique formelle et logique transcendantale) reste soumis, comme à la forme universelle et absolue de l'expérience, à l'instance du présent vivant.

Cited in De la grammatologie p.393

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Ces trois manières d'écrire répondent assez exactement aux trois divers états sous lesquels on peut considérer les hommes rassemblés en nation. » Entre ces trois manières, il y a sans doute des différences de « grossièreté » et d' « antiquité ».

Cited in De la grammatologie p.394