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-381 1967
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1944 1991

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Il fallut bien que les premiers hommes épousassent leurs sœurs. Dans la simplicité des premières mœurs, cet usage se perpétua sans inconvénient tant que les familles restèrent isolées, et même après la réunion des plus anciens peuples ; mais la loi qui l'abolit n'en est pas moins sacrée pour être d'institution humaine. Ceux qui ne la regardent que par la liaison qu'elle forme entre les familles n'en voient pas le côté le plus important. Dans la familiarité que le commerce domestique établit nécessairement entre les deux sexes, du moment qu'une si sainte loi cesserait de parler au cœur et d'en imposer aux sens, il n'y aurait plus d'honnêteté parmi les hommes, et les plus effroyables mœurs causeraient bientôt la destruction du genre humain ». (Nous soulignons.)

Cited in De la grammatologie p.358

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 352

« L'ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant, ce droit ne vient point de la nature ; il est donc fondé sur des conventions » (L. I, ch. I, p. 352).

Cited in De la grammatologie p.358

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 352

« Le chef est l'image du père, le peuple est l'image des enfants ; et tous, étant égaux et libres, n'aliènent leur liberté que pour leur utilité. »

Cited in De la grammatologie p.358

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

Dans la note de l'Essai, cette loi n'est évidemment pas justifiée. Elle ne doit pas s'expliquer par la circulation sociale et l'économie des lois de parenté, par « la liaison qu'elle forme entre les familles » : tout cela suppose l'interdit mais n'en rend pas compte.

Cited in De la grammatologie p.359

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 352

« Toute la différence est que, dans la famille, l'amour du père pour ses enfants le paye des soins qu'il leur rend ; et que, dans l'Etat, le plaisir de commander supplée à cet amour que le chef n'a pas pour ses peuples. » (P. 352.)

Cited in De la grammatologie p.359

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 359

Il est aussi de l'ordre de cette première et unique convention, de cette première unanimité à laquelle le Contrat social nous dit qu'il « faut toujours remonter » (p. 359) pour comprendre la possibilité de la loi.

Cited in De la grammatologie p.359

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Même après la réunion des plus anciens peuples », « cet usage se perpétua sans inconvénient » : ce fait qui devrait limiter l'universalité de la sainte loi n'arrête pas Rousseau.

Cited in De la grammatologie p.360

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

« En général, lit-on dans l'Emile, ne substituez jamais le signe à la chose que quand il vous est impossible de la montrer ; car le signe absorbe l'attention de l'enfant et lui fait oublier la chose représentée » (pp. 189-190. Nous soulignons).

Cited in De la grammatologie p.360

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Les barbares surtout, qui vivent de leurs troupeaux, ont besoin d'abreuvoirs communs, et l'histoire des plus anciens temps nous apprend qu'en effet c'est là que commencèrent et leurs traités et leurs querelles *. * Voyez l'exemple de l'un et de l'autre au chap. XXI de la Genèse entre Abraham et Abimelec, au sujet du puits du serment. »

Cited in De la grammatologie p.362

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

Rousseau tient compte du fait mais, « obstiné dans [mes] paradoxes », il se dit tenté d'accuser les « compilateurs d'Homère ». N'ont-ils pas écrit cette histoire d'écriture après coup, l'introduisant violemment dans des « poèmes qui restèrent longtemps écrits seulement dans la mémoire des hommes ? ».

Cited in De la grammatologie p.364

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Non seulement dans le reste de l'Iliade, on voit peu de traces de cet art ; mais j'ose avancer que toute l'Odyssée n'est qu'un tissu de bêtises et d'inepties qu'une lettre ou deux eussent réduit en fumée, au lieu qu'on rend ce poème raisonnable et même assez bien conduit, en supposant que ces héros aient ignoré l'écriture. Si l'Iliade eût été écrite, elle eût été beaucoup moins chantée. »

Cited in De la grammatologie p.364

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Quiconque étudiera l'histoire et le progrès des langues verra que plus les voix deviennent monotones, plus les consonnes se multiplient, et qu'aux accents qui s'effacent, aux quantités qui s'égalisent, on supplée par des combinaisons grammaticales et par de nouvelles articulations : mais ce n'est qu'à force de temps que se font ces changements. A mesure que les besoins croissent, que les affaires s'embrouillent, que les lumières s'étendent, le langage change de caractère ; il devient plus juste et moins passionné ; il substitue aux sentiments les idées ; il ne parle plus au cœur, mais à la raison. Par là même l'accent s'éteint, l'articulation s'étend ; la langue devient plus exacte, plus claire, mais plus traînante, plus sourde et plus froide. Ce progrès me paraît tout à fait naturel. Un autre moyen de comparer les langues et de juger de leur ancienneté se tire de l'écriture, et cela en raison inverse de la perfection de cet art. Plus l'écriture est grossière, plus la langue est antique. »

Cited in De la grammatologie p.365

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Essai sur l'origine des langues

Jean-Jacques Rousseau

1817

« Comme les premiers motifs qui firent parler l'homme furent des passions, ses premières expressions furent des tropes. Le langage figuré fut le premier à naître, le sens propre fut trouvé le dernier. On n'appela les choses de leur vrai nom que quand on les vit sous leur véritable forme. D'abord on ne parla qu'en poésie ; on ne s'avisa de raisonner que longtemps après. »

Cited in De la grammatologie p.366

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Journal in Oeuvres complètes de Franz Kafka

Franz Kafka

p. 410

« D'une lettre : « C'est à ce feu que je me chauffe pendant ce triste hiver. » Les métaphores sont l'une des choses qui me font désespérer de l'écriture » (Schreiben). L'écriture manque d'indépendance, elle dépend de la bonne qui fait du feu, du chat qui se chauffe près du poêle, même de ce pauvre bonhomme qui se réchauffe. Tout cela répond à des fonctions autonomes ayant leurs lois propres, seule l'écriture ne puise en elle-même aucun secours, ne loge pas en elle-même, est à la fois jeu et désespoir. » (Kafka, Journal, 6 décembre 1921.)

Cited in De la grammatologie p.367

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Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

p. 347

« Je suis le premier, peut-être qui ait vu sa portée » dit Rousseau de Condillac, rappelant leurs « tête-à-tête en picnic » au moment où celui-ci « travaillait à l'Essai sur l'origine des connaissances humaines » (Confessions, p. 347).

Cited in De la grammatologie p.368

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The Divine legation of Moses

William Warburton

1744

p. 195

Mais à la différence de Vico, de Condillac et de Rousseau, Warburton pense que la métaphore originaire « ne vient point, comme on le suppose ordinairement, du feu d'une imagination poétique ». « La métaphore est due évidemment à la grossièreté de la conception. »

Cited in De la grammatologie p.369