La palingénésie philosophique
« Il me paraît plus philosophique de présumer que notre terre est un livre que le grand Être a donné à lire à des intelligences qui nous sont fort supérieures, et où elles étudient à fond les traits infiniment multiples et variés de son adorable sagesse. »
Cited in De la grammatologie p.27
La symbolique du rêve/ Die Symbolik des Traumes
1815
« Cette langue faite d'images et d'hiéroglyphes, dont se sert la Sagesse suprême dans toutes ses révélations à l'humanité – qui se retrouve dans le langage tout voisin de la Poésie – et qui, dans notre condition actuelle, ressemble davantage à l'expression métaphorique du rêve qu'à la prose de la veille, – on peut se demander si cette langue n'est pas la véritable langue de la religion supérieure. Si, tandis que nous nous croyons éveillés, nous ne sommes pas plongés dans un sommeil millénaire, ou au moins dans l'écho de ses rêves, où nous ne percevons de la langue de Dieu que quelques paroles isolées et obscures, comme un dormeur perçoit les discours de son entourage. »
Cited in De la grammatologie p.27
Dialogues sur la religion naturelle
1964
p. 73
« Et ce livre qu'est la nature contient une grande et inexplicable énigme, plutôt qu'aucun discours ou raisonnement intelligible. »
Cited in De la grammatologie p.27
Essai sur l'origine des langues
1817
Rosuseau répète le geste platonicien en se référant maintenant à un autre modèle de la présence : présence à soi dans le sentiment, dnas le cogito sensible qui porte simultanément en soi l'inscription de la loi divine. D'un côté, l'écriture représentative, déchue, seconde, instituée, l'écriture au sense propre et étroit, est condamnée dans L'essai sur l'origine des langues (elle « énerve » la parole ; « juger du génie » par les livres, c'est « vouloir peindre un homme sur son cadavre », etc.)
Cited in De la grammatologie p.28
Essai sur l'origine des langues
1817
Rosuseau répète le geste platonicien en se référant maintenant à un autre modèle de la présence : présence à soi dans le sentiment, dnas le cogito sensible qui porte simultanément en soi l'inscription de la loi divine. D'un côté, l'écriture représentative, déchue, seconde, instituée, l'écriture au sense propre et étroit, est condamnée dans L'essai sur l'origine des langues (elle « énerve » la parole ; « juger du génie » par les livres, c'est « vouloir peindre un homme sur son cadavre », etc.)
Cited in De la grammatologie p.28
Essai sur l'origine des langues
1817
Rosuseau répète le geste platonicien en se référant maintenant à un autre modèle de la présence : présence à soi dans le sentiment, dnas le cogito sensible qui porte simultanément en soi l'inscription de la loi divine. D'un côté, l'écriture représentative, déchue, seconde, instituée, l'écriture au sense propre et étroit, est condamnée dans L'essai sur l'origine des langues (elle « énerve » la parole ; « juger du génie » par les livres, c'est « vouloir peindre un homme sur son cadavre », etc.)
Cited in De la grammatologie p.28
Karl Japsers et la philosophie de l'existence
1947
« Le monde est le manuscrit d'un autre, inaccessible à une lecture universelle et que seule l'existence déchiffre. »
Cited in De la grammatologie p.28
L'Etat de guerre in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
« Si la loi naturelle n'était écrite que dans la raison humaine, elle serait peu capable de diriger la plupart de nos actions. Mais elle est encore gravée dans le cœur de l'homme en caractères ineffaçables. C'est là qu'elle lui crie… »
Cited in De la grammatologie p.28
Lettre à Vernes
« La Bible est le plus sublime de tous les livres… mais enfin c'est un livre… ce n'est point sur quelques feuilles éparses qu'il faut aller chercher la loi de Dieu, mais dans le cœur de l'homme où sa main daigna l'écrire »
Cited in De la grammatologie p.28
Profession de foi du vicaire Savoyard
1966
p. 589
« La conscience est la voix de l'âme, les passions sont la voix du corps »
Cited in De la grammatologie p.29
Profession de foi du vicaire Savoyard
1966
p. 594
« La conscience est la voix de l'âme, les passions sont la voix du corps »
Cited in De la grammatologie p.29
Profession de foi du vicaire Savoyard
1966
p. 565
« On eût dit que la nature étalait à nos yeux toute sa magnificence pour en offrir le texte à nos entretiens… »
Cited in De la grammatologie p.29
Profession de foi du vicaire Savoyard
1966
« J'ai donc refermé tous les livres. Il en est un seul ouvert à tous les yeux, c'est celui de la nature. C'est dans ce grand et sublime livre que j'apprends à servir et adorer son auteur. »
Cited in De la grammatologie p.29
Profession de foi du vicaire Savoyard
1964
p. 107
« Plus je rentre en moi, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : sois juste et tu seras heureux… Je ne tire point ces règles des principes d'une haute philosophie, mais je les trouve au fond de mon cœur écrites par la nature en caractères ineffaçables. »
Cited in De la grammatologie p.29
Profession de foi du vicaire Savoyard
1964
p. 97
« Plus je rentre en moi, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : sois juste et tu seras heureux… Je ne tire point ces règles des principes d'une haute philosophie, mais je les trouve au fond de mon cœur écrites par la nature en caractères ineffaçables. »
Cited in De la grammatologie p.29
Profession de foi du vicaire Savoyard
1964
p. 51
« On eût dit que la nature étalait à nos yeux toute sa magnificence pour en offrir le texte à nos entretiens… »
Cited in De la grammatologie p.29