Émile ou de l'éducation
1966
On lit dans l'Emile (L. IV) : « S'il connaît une fois ce dangereux supplément, il est perdu ».
Cited in De la grammatologie p.209
Émile ou de l'éducation
1966
p. 437
Dans le même livre, il est aussi question de « suppléer en gagnant de vitesse sur l'expérience » (p. 437), et de l' « esprit » qui « supplée » les « forces physiques » (p. 183).
Cited in De la grammatologie p.209
Émile ou de l'éducation
1966
p. 183
Dans le même livre, il est aussi question de « suppléer en gagnant de vitesse sur l'expérience » (p. 437), et de l' « esprit » qui « supplée » les « forces physiques » (p. 183).
Cited in De la grammatologie p.209
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 109
« Ce vice que la honte et la timidité trouvent si commode, a de plus un grand attrait pour les imaginations vives ; c'est de disposer pour ainsi dire à leur gré de tout le sexe, et de faire servir à leurs plaisirs la beauté qui les tente sans avoir besoin d'obtenir son aveu ».
Cited in De la grammatologie p.209
Rêveries du promeneur solitaire in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 1067
De la même manière, diront les Rêveries, l'homme qui « fouille les entrailles de la terre... va chercher dans son centre aux risques de sa vie et aux dépends de sa santé des biens imaginaires à la place des biens réels qu'elle lui offrait d'elle-même quand il savait en jouir ».
Cited in De la grammatologie p.209
Émile ou de l'éducation
1966
p. 18
Comme dit l'Emile, tout le mal vient de ce que « Les femmes ont cessé d'être mères ; elles ne le seront plus ; elles ne veulent plus l'être » (p. 18).
Cited in De la grammatologie p.210
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 109
C'est moi-même qui m'emploie à me départir de la force que la nature m'a confiée : « Séduit par ce funeste avantage, je travaillais à détruire la bonne constitution qu'avait rétablie en moi la nature et à qui j'avais donné le temps de se bien former ».
Cited in De la grammatologie p.210
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 107
« Je ne finirais pas si j'entrais dans le détail de toutes les folies que le souvenir de cette chère Maman me faisait faire, quand je n'étais plus sous ses yeux. Combien de fois j'ai baisé mon lit en songeant qu'elle y avait couché, mes rideaux, tous les meubles de ma chambre en songeant qu'ils étaient à elle, que sa belle main les avait touchés, le plancher même sur lequel je me prosternais en songeant qu'elle y avait marché. Quelquefois même en sa présence il m'échappait des extravagances que le plus violent amour seul semblait pouvoir inspirer. Un jour à table, au moment qu'elle avait mis un morceau dans sa bouche, je m'écrie que j'y vois un cheveu : elle rejette le morceau sur son assiette, je m'en saisis avidement et l'avale. En un mot, de moi à l'amant le plus passionné, il n'y avait qu'une différence unique, mais essentielle, et qui rend mon état presque inconcevable à la raison » etc., Un peu plus haut, on pouvait lire : « Je ne sentais toute la force de mon attachement pour elle que quand je ne la voyais pas » (p. 107).
Cited in De la grammatologie p.211
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 109
« Qu'on ajoute à cette disposition le local de ma situation présente, logé chez une jolie femme, caressant son image au fond de mon cœur, la voyant sans cesse dans la journée ; le soir entouré d'objets qui me la rappellent, couché dans un lit où je sais, qu'elle a couché. Que de stimulants ! Tel lecteur qui se les représente me regarde déjà comme à demi mort. Tout au contraire ; ce qui devait me perdre fut précisément ce qui me sauva, du moins pour un temps. Enivré du charme de vivre auprès d'elle, du désir ardent d'y passer mes jours, absente ou présente je voyais toujours en elle une tendre mère, une sœur chérie, une délicieuse amie et rien de plus... elle était pour moi la seule femme qui fût au monde, et l'extrême douceur des sentiments qu'elle m'inspirait ne laissant pas à mes sens le temps de s'éveiller pour d'autre», me garantissait d'elle et de tout son sexe ».
Cited in De la grammatologie p.213
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 165
Un peu plus tard, un peu plus bas dans le texte des Confessions (livre IV), « une petite anecdote assez difficile à dire » nous est racontée. La rencontre d'un homme « sujet au même vice ». Jean-Jacques s'enfuit terrifié, « aussi tremblant » que s'il venait de « commettre un crime ». « Ce souvenir m'en guérit pour longtemps ».
Cited in De la grammatologie p.213
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 41
Or pour nous expliquer son « dégoût pour les filles publiques », Rousseau nous dit qu'à Venise, à trente et un ans, le « penchant qui a modifié toutes [ses] passions » (Confessions, p. 41) n'a pas disparu : « Je n'avais pas perdu la funeste habitude de donner le change à mes besoins » (p. 316).
Cited in De la grammatologie p.214
Dialogues in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 800
C'est pourquoi, à cet égard aussi, comme il le dit dans les Dialogues (p. 800), « jusqu'à la fin de sa vie il ne cessera d'être un vieux enfant ».
Cited in De la grammatologie p.214
Dialogues in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 822
« Pourquoi se donner tant de peine, dans l'espoir éloigné d'un succès si pauvre, si incertain, tandis qu'on peut, dès l'instant même... » (Dialogues).
Cited in De la grammatologie p.214
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 316
Or pour nous expliquer son « dégoût pour les filles publiques », Rousseau nous dit qu'à Venise, à trente et un ans, le « penchant qui a modifié toutes [ses] passions » (Confessions, p. 41) n'a pas disparu : « Je n'avais pas perdu la funeste habitude de donner le change à mes besoins » (p. 316).
Cited in De la grammatologie p.215
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 12
« ... l'abstinence et la jouissance, le plaisir et la sagesse, m'ont également échappé » (Confessions, p. 12).
Cited in De la grammatologie p.215
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 219
« Jouir ! Ce sort est-il fait pour l'homme ? Ah ! si jamais une seule fois en ma vie j'avais goûté dans leur plénitude toutes les délices de l'amour, je n'imagine pas que ma frêle existence y eût pu suffire, je serais mort sur le fait » (Confessions L. 8).
Cited in De la grammatologie p.216