Essai sur les événements importants dont les femmes ont été la cause secrète in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. II
On sait que Rousseau avait projeté de consacrer un ouvrage au rôle des femmes dans l'histoire. Il s'agissait pour lui, semble-t-il, autant de restaurer une vérité historique (l'importance du rôle de la femme, que l'histoire des hommes a délibérément dissimulée) que de rappeler le caractère parfois néfaste de ce rôle, en faisant « quelques observations sur les grands hommes qui se sont laissés gouverner par les femmes. Thémistocle. Antoine, etc. Fulvie femme d'Antoine excite la guerre pour n'avoir pu être aimée de César. » Cf. Sur les femmes et Essai sur les événements importants dont les femmes ont été la cause secrète. (Pléiade. II, pp. 1254-1257).
Cited in De la grammatologie p.242
Lettre à M. D'Alembert in Du Contrat social ou Principes du droit politique. Discours sur les sciences et les arts 3 Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes / Lettre à M. D'Alembert / Considérations sur le gouvernement de Pologne / Lettre à Monseigneur de Beaumont,
p. 204
On lira aussi toute la note 1 : l'auteur s'y étonne que « telle plaisanterie, dont on voit assez l'application, ait été prise en France au pied de la lettre par des gens d'esprit ».
Cited in De la grammatologie p.243
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
pp. 1335-1336
Sur les rapports de ces thèmes avec des thèmes opposés ou apparentés de Voltaire, Buffon ou Pufendorf, voir les notes de l'édition de la « Pléiade » pp. 158-159.
Cited in De la grammatologie p.247
Encyclopédie
1966
p. 361
Novalis avait peut-être vu plus profondément et au-delà de ce que Rousseau appelle lui-même, au début des Confessions (p. 12), son « caractère efféminé » : « Les philosophèmes de Rousseau sont absolument parlant une philosophie féminine ou une théorie de la féminité ». Encyclopédie, tr. M. de Gandillac (éd. de Minuit, p. 361).
Cited in De la grammatologie p.248
Émile ou de l'éducation
1966
p. 446
Elle commence ainsi : « Les femmes en général n'aiment aucun art, ne se connaissent à aucun et n'ont aucun génie... » « Dans l'union des sexes... l'un doit être actif et fort, l'autre passif et faible » (Emile, p. 446).
Cited in De la grammatologie p.248
Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 12
Novalis avait peut-être vu plus profondément et au-delà de ce que Rousseau appelle lui-même, au début des Confessions (p. 12), son « caractère efféminé » : « Les philosophèmes de Rousseau sont absolument parlant une philosophie féminine ou une théorie de la féminité ». Encyclopédie, tr. M. de Gandillac (éd. de Minuit, p. 361).
Cited in De la grammatologie p.248
Lettre à M. D'Alembert in Du Contrat social ou Principes du droit politique. Discours sur les sciences et les arts 3 Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes / Lettre à M. D'Alembert / Considérations sur le gouvernement de Pologne / Lettre à Monseigneur de Beaumont,
p. 206
Voir aussi la note de la p. 206.
Cited in De la grammatologie p.248
Le Rationalisme de J.-J. Rousseau
1948
p. 13
R. Derathé rappelle que « Durkheim est... le premier à avoir signalé l'importance de cette notion de faculté virtuelle chez Rousseau ». Le rationalisme de Rousseau. p. 13. Cf. Durkheim, Le Contrat social, histoire du livre. R.M.M. Janv.-fév. 1918. La plupart des contradictions systématiques de Rousseau seraient effacées par l'appel à ce concept de faculté virtuelle qui opère comme une soudure à tous les points de rupture, et d'abord aux points où la société brise — et s'articule — avec la nature.
Cited in De la grammatologie p.253
Rousseau et la science politique de son temps
1950
p. 148
R. Derathé rappelle que « Durkheim est... le premier à avoir signalé l'importance de cette notion de faculté virtuelle chez Rousseau ». Le rationalisme de Rousseau. p. 13. Cf. Durkheim, Le Contrat social, histoire du livre. R.M.M. Janv.-fév. 1918. La plupart des contradictions systématiques de Rousseau seraient effacées par l'appel à ce concept de faculté virtuelle qui opère comme une soudure à tous les points de rupture, et d'abord aux points où la société brise — et s'articule — avec la nature. Cf. Derathé, Rousseau et la science politique de son temps, p. 148. Il est remarquable que ce thème de la virtualité soit si souvent méconnu, chez quelque auteur qu'il apparaisse. Cette méconnaissance est au centre de la problématique des idées innées, et du rapport de Locke à Leibniz ou de Leibniz à Descartes.
Cited in De la grammatologie p.253
Le Contrat social, histoire du livre
1918
R. Derathé rappelle que « Durkheim est... le premier à avoir signalé l'importance de cette notion de faculté virtuelle chez Rousseau ». Le rationalisme de Rousseau. p. 13. Cf. Durkheim, Le Contrat social, histoire du livre. R.M.M. Janv.-fév. 1918. La plupart des contradictions systématiques de Rousseau seraient effacées par l'appel à ce concept de faculté virtuelle qui opère comme une soudure à tous les points de rupture, et d'abord aux points où la société brise — et s'articule — avec la nature.
Cited in De la grammatologie p.253
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 152
Cf. aussi p. 152 et le fragment sur l'état de nature : « Tant que les hommes gardèrent leur première innocence, ils n'eurent pas besoin d'autre guide que la voix de la nature ; tant qu'ils ne devinrent pas méchants, ils furent dispensés d'être bons » (p. 476).
Cited in De la grammatologie p.259
Fragments Politiques in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 476
Cf. aussi p. 152 et le fragment sur l'état de nature : « Tant que les hommes gardèrent leur première innocence, ils n'eurent pas besoin d'autre guide que la voix de la nature ; tant qu'ils ne devinrent pas méchants, ils furent dispensés d'être bons » (p. 476).
Cited in De la grammatologie p.259
Essai sur l'origine des langues
1817
L'unité littérale de cette doctrine de la pitié se confirme encore si l'on met côte à côte ces quatre passages : « La pitié, bien que naturelle au cœur de l'homme, resterait éternellement inactive sans l'imagination qui la met en jeu. Comment nous laissons-nous émouvoir à la pitié ? En nous transportant hors de nous-même ; en nous identifiant avec l'être souffrant. Nous ne souffrons qu'autant que nous jugeons qu'il souffre ; ce n'est pas dans nous, c'est dans lui que nous souffrons. » (Essai).
Cited in De la grammatologie p.262
Essai sur l'origine des langues
1817
« Qu'on songe combien ce transport suppose de connaissances-acquises. Comment imaginerai-je des maux dont je n'ai nulle idée ? Comment souffrirais-je en voyant souffrir un autre, si je ne sais pas même qu'il souffre, si j'ignore ce qu'il y a de commun entre lui et moi ? Celui qui n'a jamais réfléchi ne peut être ni clément, ni juste, ni pitoyable ; il ne peut pas non plus être méchant et vindicatif. Celui qui n'imagine rien ne sent que lui-même ; il est seul au milieu du genre humain. » (Essai.)
Cited in De la grammatologie p.262
Émile ou de l'éducation
1966
« Ainsi naît la pitié, premier sentiment relatif qui touche le cœur humain selon l'ordre de la nature. Pour devenir sensible et pitoyable, il faut que l'enfant sache qu'il y a des êtres semblables à lui qui souffrent ce qu'il a souffert, qui sentent les douleurs qu'il a senties, et d'autres dont il doit avoir l'idée, comme pouvant les sentir aussi. En effet, comment nous laissons-nous émouvoir à la pitié, si ce n'est en nous transportant hors de nous et nous identifiant avec l'animal souffrant, en quittant, pour ainsi dire, notre être pour prendre le sien ? Nous ne souffrons qu'autant que nous jugeons qu'il souffre ; ce n'est pas dans nous, c'est dans lui que nous souffrons. Ainsi nul ne devient sensible que quand son imagination s'anime et commence à le transporter hors de lui. » (Emile, p. 261.)
Cited in De la grammatologie p.262
Émile ou de l'éducation
1966
« Exposer les moyens propres à maintenir dans l'ordre de la nature, c'est dire assez comment il en peut sortir. Tant que sa sensibilité reste bornée à son individu, il n'y a rien de moral dans ses actions ; ce n'est que quand elle commence à s'étendre hors de lui, qu'il prend d'abord les sentiments, ensuite les notions du bien et du mal, qui le constituent véritablement homme et partie intégrante de son espèce. » (Emile, p. 257.)
Cited in De la grammatologie p.262