Ideen zu einer reinen Phänomenologie und phänomenologischen Philosophie. Erstes Buch: Allgemeine Einführung in die reine Phänomenologie
1950
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Spine/bottom edge view
Bottom edge view
Bottom edge/fore edge view
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Fore edge/top edge view
Top edge view
Top edge/Spine view
Annotated pages
p. 138 p. 139 p. 140Insertions
pp. 92-93 Insertion A recto pp. 92-93 Insertion A verso pp. 126-127 Insertion A recto pp. 126-127 Insertion A verso pp. 168-169 Insertion A recto [210pp. 168-169 Insertion A verso p. 307 with Insertion A pp. 312-313 Insertion A recto pp. 328-329 Insertion A recto pp. 328-329 Insertion A verso pp. 334-335 Insertion A recto pp. 334-335 Insertion A verso p. 341 with Insertion A pp. 344-345 Insertion A recto pp. 344-345 Insertion A verso pp. 346-347 Insertion A recto pp. 346-347 Insertion A verso pp. 348-349 Insertion A recto pp. 348-349 Insertion A verso pp. 370-371 Insertion A recto pp. 370-371 Insertion A verso pp. 412-413 Insertion A recto pp. 412-413 Insertion A verso pp. 510-511 Insertion A recto pp. 510-511 Insertion A verso pp. 548-549 Insertion A recto pp. 548-549 Insertion A verso![Page text (OCR generated): [79]
sip-w
LA CONSCIENCE ET LA REALITE 139
séderait naturellement la perception de la chose en soi
qui nous est refusée a nous, étres finis. ‘
Cette conception est absurde. Elle implique qu’il n’y
aurait pas de difference d’essence entre ce qui est trans-
cendant et ce qui est immanent et que la chose spatiale
serait une composante réelle (reelles) incluse dans l’in—
tuition que l’on préte a Dieu, et donc elle- méme un
vécu, solidaire du flux de conscience et de vécu attribué
a Dieu. On se laisse abuser par cette ~. -. ,
cendance “he a p. fl’yne image-portrait
(B'fldesl'ou d’un signe. Fréquemment on combat avec
ardeur la tli'éfif‘l‘rhasée sur‘T‘mage mais pour lui subs—
tituer une théorle basée sur le signe. Elles sont l’une
comme l’autre non seulement inexactes mais absurdes.
a chose étendue que nous voyons est pergue dans
oute sa transcendance; elle est donnée a la conscience
dans sa corpore’ité. Ce n’est ni une image ni un signe
qui est donnéa ‘ sa place. On n’a pas le droit de subs-r-
tituer a la perception une conscience de signe ou
d’image.
Entre la perception d’un cété et la représenmfinn
sym 0 zque par image on par signe Mautre, i1 existe
une diIIerence éidétique infranchissable. Dans ces typ‘s
dew representatlon nous avons l’intuition d’une chose
aVec la conscience qu ’elle dépeint (abbilde) ou indique
par signe une autre chose; quand nous tenons la pre-
miere dans le champ de l’intuition, ce 11 ’est pas sur elle
que nous sommes dirigés, mais, par l’intermédiaire d’une
apprehension fondée sur elle, nous sommes dirigés sur
la seconde, celle qui est copiée ou désignée. On ne voit
rien de tel dans la perception, pas plus que dans le
simple souvenir ou dans la simple image (Phantasie).
Dans les actes d’intuition immédiate nous avons l’in-
tuition ole << la chose elle— méme >>, ' sur les apprehensions
qui l’animent ne s ’édifient pas d’appréhensions de degré
supérieur; on ne prend donc conscience d’ aucune chose
(it l’égard de laquelle ce qui est percu servirait de << si—
gne» ou d’<<image-portrait>>. C’est pour cette raison
precise qu’on 1e dit immédiatement percu en «lui-
méme >>. Dans 1a perception 1e méme objet est encore
décrit de facon spécifique comme «corporel >> par op-
posé au caractere modifié de : << en suspens >> (vorschwe-](/library/husserl-ideen-zu-einer-reinen-phanomenologie-und-phanomenologischen-philosophie-erstes-1950/gallery/images/p-139/large/)
Anchor text:
On se laisse abuser par cette idée que la transcendance de la chose serait celle d'une image-portrait (Bildes) ou d'un signe. Fréquemment on combat avec ardeur la théorie basée sur l'image mais pour lui substituter une théorie basée sur le signe.
Anchor text:
Entre la perception d'un côté et la représentation symbolique par image ou par signe de l'autre, il existe une différence éidétique infranchissable.