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doi:10.34770/yw3y-ze12

De la grammatologie, Derrida (1967) ‖ pp. 352-353 Insertion C i recto ‖ Derrida's Margins Skip to annotations

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De la grammatologie

Derrida, Jacques

1967

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Front cover Inside front cover Inside back cover Back cover Spine view Spine/bottom edge view Bottom edge view Bottome edge/fore edge view Fore edge view Fore edge/top edge view Top edge view Top edge/spine view

Annotated pages

p. 13 p. 24 p. 33 p. 40 p. 51 p. 72 p. 81 p. 93 p. 127 p. 128 p. 165 p. 198 p. 216 p. 231 p. 234 p. 245 p. 290 p. 295 p. 299 p. 328 p. 340 p. 360 p. 361 p. 373 p. 376 p. 383 p. 384 p. 394 p. 416 p. 422 p. 426 p. 446

Insertions

pp. 290-291 Insertion A recto pp. 290-291 Insertion A verso pp. 290-291 Insertion B recto pp. 290-291 Insertion B verso pp. 352-353 Insertion A recto pp. 352-353 Insertion A verso pp. 352-353 Insertion B/a in situ recto pp. 352-353 Insertion B/b verso pp. 352-353 Insertion B/b in situ recto pp. 352-353 Insertion B/a in situ verso pp. 352-353 Insertion C in situ recto pp. 352-353 Insertion C in situ verso pp. 352-353 Insertion B recto pp. 352-353 Insertion B verso pp. 352-353 Insertion C i recto pp. 352-353 Insertion C i verso pp. 352-353 Insertion C ii recto pp. 352-353 Insertion C ii verso pp. 360-361 Insertion A recto pp. 360-361 Insertion A verso pp. 388-389 Insertion A recto pp. 388-389 Insertion A verso pp. 388-389 Insertion B recto pp. 388-389 Insertion B verso pp. 388-389 Insertion C recto pp. 388-389 Insertion C verso pp. 388-389 Insertion D recto pp. 388-389 Insertion D verso pp. 388-389 Insertion E recto pp. 388-389 Insertion E verso pp. 388-389 Insertion F recto pp. 388-389 Insertion F verso pp. 388-389 Insertion G recto pp. 388-389 Insertion G verso pp. 388-389 Insertion H recto pp. 388-389 Insertion H verso pp. 388-389 Insertion I recto pp. 388-389 Insertion I verso pp. 388-389 Insertion J recto pp. 388-389 Insertion J verso pp. 388-389 Insertion K recto pp. 388-389 Insertion K verso pp. 388-389 Insertion L recto pp. 388-389 Insertion L verso pp. 388-389 Insertion M recto pp. 388-389 Insertion M verso pp. 388-389 Insertion N recto pp. 388-389 Insertion N verso pp. 388-389 Insertion O recto pp. 388-389 Insertion O verso pp. 388-389 Insertion P recto pp. 388-389 Insertion P verso pp. 446-447 Insertion A recto pp. 446-447 Insertion A verso pp. 446-447 Insertion B recto pp. 446-447 Insertion B verso

Page text (OCR generated): »' artiou e ,ntre el es . up» . . ,
La these xnmyax a eux par ies nettement d =‘inctes. La premiere, lﬂe
criture avant la lettre, eoncerne 1e congept traditionnel du signs é-
crit. La permanence de ses traits eSS1W'iels est analyses. Ce oonoem
est marque, au moment mememm on on .oit pouvoir lui reconnaitre valeur
de vérité universelle, par la st cture particulg§r@,deal'écriture occi~
dentale, c'est a dire d'une éc. ture phonétiq§%§w§ﬁ%tant que telle, b:
l'écriture phonetique se do e comme la transcriptions l'image, la re—
presentation d'une parole remiere, pleine, libre, independante, qui
n'aurait pas besoin de la trace écrite pour étre ce qu'elle est, et
qui recevrait du dehors l'événement contingent de l'écriture. Et pour—
tant, en dépit ou,pamadoxalement en raison de cette exteriorité,¢e
signs écrit est redouté, de Platon a Saussure, comme une menace pour
la parole vive. D'une part on lui refuse la dignité d’un objet philose‘
phique ou scientifique, on l'exclut du champ et de l'origine de la'vé—
rité, mais d'autre part on pretax une attention laterals, obstinée et
agressive ﬁxsa§ méfaits de l'écriture. Ce double geste_marque en nro~
fondeur tout le systems de la pensée occidentale. L'exaltation de la
parole vive et le mépris da signs écrit ﬁnitxsmmnnsex communioue avec
‘t us les éléments de la culture selon une régle qui est ici analysée.
Il faut que tout ce qui interromgﬁqggnygéfence en général et la pre—
sence a soi en particulier (lxxxmaiaxxixmxxxpxésanianx dont la parole
dite vive est le meilleur représentant) soit réprimé, dévalorisé, re~
foulé, exclut C'est ainsi par exemple qu'on s'aveugle sur le fait que 1.
l'écriture dite phonétique n'est pas phonétigue de part on part, que
des éléments non~phonétiques y interviennent de maniere essentielle ex
et decisive, ne serait~ce que sous la forme de cette "difference" dont
SaUssure luiuméme a montré gaxannmxﬁaamxi n §EKXX qu'elle conditionna
tout fonctionnement deog%%gﬁs en general. ‘ éii Em meme, le mouvement
de la science, Qui a era servi de models a la philosophie, implique
essentiellement isxrammursXﬁXiX§nxixmxexxsx non comme un accessoire-n
le recours a l‘écriture et meme a une écriture algébrique, c‘est a dine
non—phonétique. En tentant de reConstituer 1e systems de cette repres-
sion et de cette exctesion, kiéxxiXMXEXRXantXiaXistx onmggut§commenca¢
a dessinﬁer les conditions d'une science de l'écrituréfﬁfhﬁﬁéu“ﬁ” mate»
logie, affaancnie de toutes les presuppositions traditionnelles qui pg-
sent encore sax nonssulement sur la nhilosophie mais meme sur les sciences , e
humaines les plus progressives et les plus fécondes,telle la linguistiouegx ’Qém“
La deuxiéme partie,Nature, Culture, Ecriture, anﬁ" ég§xeg%‘avant nu tout
consacrée a lean—Jacques Rousseau, a sa théorie du langage et de l'écriture,
et notammsntxitanxﬁnxsexmksxtesxreﬁxamnmusxetxnubiiﬁsxanxesxsaxmmxxxxﬂéssai
sur l'Origine des Langues, texts sue connu et publié apres sa mort, L"analyse
de ce terte, de sa structure et de sa nlace dans la pensée de Rousseau a
un double objet:
1. fairs apparaftre une nouvelle configuration des concepts ée JJR
autour de cette thematique ﬁe l'écriture et notamment autour du concatt 6e
supplément( nﬁax a la fois addtion d'une unite pleine a une unité pleine et
sunpléance, vicariance venant oombler un manque) eui nous parait étre
décisif innsxiaxgnnsée quoique inapergu, dans le texte de JJR
2. marquer la place de la théorie rousseuiste a l'intérieurg de
l'histoire de la métqﬁysique : répétant la condemnation platonicienne de
l'écriture, il l'adatte a une valeur de presence marquee cette fois par
signification de la conscience, de la presence 5 sci, dans le sentiment et
dans ce qu'on a appelé le cogito sensible.

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