Cours de linguistique générale
1960
p. 56
« La phonologie, elle – il faut le répéter – n'en est [de la science de la langue] qu'une discipline auxiliaire et ne relève que de la parole » (p. 56).
Cited in De la grammatologie p.75
Cours de linguistique générale
1960
p. 111
« La continuité du signe dans le temps, liée à l'altération dans le temps, est un principe de la sémiologie générale ; on en trouverait confirmation dans les systèmes d'écriture, le langage de sourds-muets, etc. » (p. 111).
Cited in De la grammatologie p.75
Essais de linguistique générale
1963
Et dans le texte cité plus haut, Jakobson et Halle soutiennent que l'« exigence théorique » d'une recherche des invariants mettant entre parenthèses la substance sonore comme un contenu (empirique et contingent) est : 1. impracticable puisque, « comme le note Eli Fischer Jorgensen », «on tient compte de la substance sonore à toute étape de l'analyse ». Mais est-ce là « une troublante contradiction », comme le veulent Jakobson et Halle ?
Cited in De la grammatologie p.75
Essais de linguistique générale
1963
Et dans le texte cité plus haut, Jakobson et Halle soutiennent que l'« exigence théorique » d'une recherche des invariants mettant entre parenthèses la substance sonore comme un contenu (empirique et contingent) est : 1. impracticable puisque, « comme le note Eli Fischer Jorgensen », «on tient compte de la substance sonore à toute étape de l'analyse ». Mais est-ce là « une troublante contradiction », comme le veulent Jakobson et Halle ?
Cited in De la grammatologie p.75
Essais de linguistique générale
1963
Et dans le texte cité plus haut, Jakobson et Halle soutiennent que l'« exigence théorique » d'une recherche des invariants mettant entre parenthèses la substance sonore comme un contenu (empirique et contingent) est : 1. impracticable puisque, « comme le note Eli Fischer Jorgensen », «on tient compte de la substance sonore à toute étape de l'analyse ». Mais est-ce là « une troublante contradiction », comme le veulent Jakobson et Halle ?
Cited in De la grammatologie p.75
Essais de linguistique générale
1963
Et dans le texte cité plus haut, Jakobson et Halle soutiennent que l'« exigence théorique » d'une recherche des invariants mettant entre parenthèses la substance sonore comme un contenu (empirique et contingent) est : 1. impracticable puisque, « comme le note Eli Fischer Jorgensen », «on tient compte de la substance sonore à toute étape de l'analyse ». Mais est-ce là « une troublante contradiction », comme le veulent Jakobson et Halle ?
Cited in De la grammatologie p.75
Essais de linguistique générale
1963
- inadmissible en droit puisque l'on ne peut considérer que « dans le langage, la forme s'oppose à la substance comme une constante à une variable ». C'est au cours de cette deuxième démonstration que des formules littéralement saussuriennes réapparissent au sujet des rapports entre parole et écriture ; l'ordre de l'écriture est l'ordre de l'extériorité, de l'« occasionnel », de l'« accessoire », de l'« auxiliaire », du « parasitaire » (p. 116-117. Nous soulignons). L'argumentation de Jakobson et de Halle faite appel à la genèse factuelle et invoque la secondarité de l'écriture au sens courant : « Ce n'est qu'après avoir maîtrisé le langage parlé que l'on apprend à lire et à écrire ».
Cited in De la grammatologie p.76
Essais de linguistique générale
1963
p. 116
- inadmissible en droit puisque l'on ne peut considérer que « dans le langage, la forme s'oppose à la substance comme une constante à une variable ». C'est au cours de cette deuxième démonstration que des formules littéralement saussuriennes réapparissent au sujet des rapports entre parole et écriture ; l'ordre de l'écriture est l'ordre de l'extériorité, de l'« occasionnel », de l'« accessoire », de l'« auxiliaire », du « parasitaire » (p. 116-117. Nous soulignons). L'argumentation de Jakobson et de Halle faite appel à la genèse factuelle et invoque la secondarité de l'écriture au sens courant : « Ce n'est qu'après avoir maîtrisé le langage parlé que l'on apprend à lire et à écrire ».
Cited in De la grammatologie p.76
Essais de linguistique générale
1963
- inadmissible en droit puisque l'on ne peut considérer que « dans le langage, la forme s'oppose à la substance comme une constante à une variable ». C'est au cours de cette deuxième démonstration que des formules littéralement saussuriennes réapparissent au sujet des rapports entre parole et écriture ; l'ordre de l'écriture est l'ordre de l'extériorité, de l'« occasionnel », de l'« accessoire », de l'« auxiliaire », du « parasitaire » (p. 116-117. Nous soulignons). L'argumentation de Jakobson et de Halle faite appel à la genèse factuelle et invoque la secondarité de l'écriture au sens courant : « Ce n'est qu'après avoir maîtrisé le langage parlé que l'on apprend à lire et à écrire ».
Cited in De la grammatologie p.76
Essais de linguistique générale
1963
p. 116
Dans un autre moment de la critique, Jakobson et Halle rappellent l'imperfection de la représentation graphique ; cette imperfection tient aux « structures fondamentales dissemblables des lettres et des phonèmes » : « Les lettres ne reproduisent jamais complètement les différents traits distinctifs sur lesquels repose le système phonématique, et négligent infailliblement les relations structurales entre ces traits » (p. 116).
Cited in De la grammatologie p.76
La linguistique synchronique: Études et Recherches
1965
p. 18
Après avoir expliqué pourquoi « une langue morte à l'idéographie parfaite », c'est-à-dire une communication passant par le système d'une écriture généralisée, « ne pourrait avoir aucune autonomie réelle », et pourquoi néanmoins, « un tel système serait quelque chose de si particulier qu'on peut fort bien comprendre que les linguistes désirent l'exclure du domaine de leur science » (La linguistique synchronique, p. 18. Nous soulignons.), A. Martinet critique ceux qui, à la suite d'un certain Saussure, mettent en question le caractère essentiellement phonique du signe linguistique :
Cited in De la grammatologie p.77
La linguistique synchronique: Études et Recherches
1965
p. 19
« Beaucoup seront tentés de donner raison à Saussure qui énonce que "l'essentiel de la langue… est étranger au caractère phonique du signe linguistique", et, dépassant l’enseignement du maître, de déclarer que le signe linguistique n'a pas nécessairement ce caractère phonique » (p. 19).
Cited in De la grammatologie p.78
La linguistique synchronique: Études et Recherches
1965
pp. 20-21
« On doit reconnaître que le parallélisme entre cette "dactylologie" et la phonologie est complet aussi bien en matière synchronique que diachronique, et qu'on pouvait utiliser pour la première la terminologie usuelle pour la seconde, sauf bien entendu lorsque les termes comportent une référence à la substance phonique. Il est clair que si nous ne désirons pas exclure du domaine linguistique les systèmes du type de celui que nous venons d'imaginer, il est très important de modifier la terminologie traditionnelle relative à l'articulation des signifiants de façon à en éliminer toute référence à la substance phonique comme le fait Louis Hjelmslev lorsqu'il emploie "cénème" et "cénématique" au lieu de "phonème" et "phonologie". On comprendra toutefois que la plupart des linguistes hésitent à modifier de fond en comble l'édifice terminologique traditionnel pour le seul avantage théorique de pouvoir inclure dans le domaine de leur science des systèmes purement hypothétiques. Pour qu'il consentent à envisager une telle révolution, il faudrait les convaincre que, dans les systèmes linguistiques attestés, ils n'ont aucun intérêt à considérer la substance phonique des unités d'expression comme les intéressant directement » (p. 20-21. Nous soulignons).
Cited in De la grammatologie p.78
Études de linguistique structurale organisées au sein du Cercle linguistique de Copenhague
1935
p. 13
« Puisque la langue est une forme et non une substance (F. de Saussure), les glossèmes sont par définition indépendants de la substance, immatérielle (sémantique, psychologique et logique) et matérielle (phonique, graphique, etc.) ».
Cited in De la grammatologie p.80
On the Principles of Phonematics
1935
p. 51
Sa formalité suppose qu'« il n'y a aucune connexion nécessaire entre les sons et le langage ».
Cited in De la grammatologie p.80
Les principes de grammaire générale
1928
p. 117
Les Principes de grammaire générale (1928) dissociaient dans la doctrine du Cours le principe phonologiste et le principe de la différence. Ils dégageaient un concept de forme qui permettait de distinguer entre la différence formelle et la différence phonique et cela à l'intérieur même de la langue « parlée » (p. 117).
Cited in De la grammatologie p.80