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-381 1967
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1944 1991

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

« De cet avantage même résulte un inconvénient qui seul devrait ôter à toute femme sensible le courage de faire nourrir son enfant par une autre, c'est celui de partager le droit de mère ou plutôt de l'aliéner ; de voir son enfant aimer une autre femme autant et plus qu'elle... » (ibid).

Cited in De la grammatologie p.203

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

p. 18

« Combien j'insisterais sur ce point, s'il était moins décourageant de rebattre en vain des sujets utiles ! Ceci tient à plus de choses qu'on ne pense. Voulez-vous Tendre chacun à ses premiers devoirs ? Commencez par les mères ; vous serez étonnés des changements que vous produirez. Tout vient successivement de cette première dépravation : tout l'ordre moral s'altère ; le naturel s'éteint dans tous les cœurs... » (p. 18).

Cited in De la grammatologie p.204

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

p. 50

« Loin d'avoir des forces superflues, les enfants n'en ont pas même de suffisantes pour tout ce que leur demande la nature ; il faut donc leur laisser l'usage de toutes celles qu'elle leur donne et dont ils ne sauraient abuser. Première maxime. Il faut les aider et suppléer à ce qui leur manque, soit en intelligence, soit en force, dans tout ce qui est du besoin physique. Deuxième maxime » (p. 50).

Cited in De la grammatologie p.204

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

p. 274

« Un des meilleurs préceptes de la bonne culture est de tout retarder tant qu'il est possible » (p. 274).

Cited in De la grammatologie p.204

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

p. 102

« Laissez longtemps agir la nature, avant de vous mêler d'agir à sa place » (p. 102. Nous soulignons).

Cited in De la grammatologie p.204

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

p. 67

« On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l'éducation. Si l'homme naissait grand et fort, sa taille et ses forces lui seraient inutiles jusqu'à ce qu'il eût appris à s'en servir ; elles lui seraient préjudiciables, en empêchant les autres de songer à l'assister ; et abandonné à lui-même, il mourrait de misère avant d'avoir connu ses besoins. On se plaint de l'état d'enfance ; on ne voit pas que la race humaine eût péri, si l'homme n'eût commencé par être enfant » (p. 67).

Cited in De la grammatologie p.204

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

p. 49

« En même temps que l'Auteur de la nature donne aux enfants le principe actif, il prend soin qu'il soit peu nuisible» en leur laissant peu de force pour s'y livrer. Mais sitôt qu'ils peuvent considérer les gens qui les environnent comme des instruments qu'il dépend d'eux de faire agir, ils s'en servent pour suivre leur penchant et suppléer à leur propre faiblesse. Voilà comment ils deviennent incommodes, tyrans, impérieux, méchants, indomptables ; progrès qui ne vient pas d'un esprit naturel de domination, mais qui le leur donne ; car il ne faut pas une longue expérience pour sentir combien il est agréable d'agir par les mains d'autrui, et de n'avoir besoin que de remuer la langue pour faire mouvoir l'univers » (p. 49. Nous soulignons).

Cited in De la grammatologie p.204

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

p. 31

C'est le moment où le mal paraît incurable : « Faute de savoir se guérir, que l'enfant sache être malade : cet art supplée à l'autre, et souvent réussit beaucoup mieux ; c'est l'art de la nature » (p. 31).

Cited in De la grammatologie p.205

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Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

p. 644

C'est aussi le moment où la nature maternelle, cessant d'être aimée, comme elle le devrait, pour elle-même et dans une immédiate proximité (« O nature ! O ma mère ! me voici sous ta seule garde ; il n'y a point d'homme adroit et fourbe qui s'interpose entre toi et moi ! ». Confessions L. XII.) devient le substitut d'un autre amour et d'un autre attachement :

Cited in De la grammatologie p.205

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Dialogues in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

p. 794

« La contemplation de la nature eut toujours un très grand attrait pour son cœur : il y trouvait un supplément aux attachements dont il avait besoin ; mais il eût laissé le supplément pour la chose, s'il en avait eu le choix, et il ne se réduisit à converser avec les plantes qu'après de vains efforts pour converser avec des humains » (Dialogues, p. 794).

Cited in De la grammatologie p.205

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Rêveries du promeneur solitaire in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

pp. 1066-1067

« Le règne minéral n'a rien en soi d'aimable et d'attrayant ; ses richesses enfermées dans le sein de la terre semblent avoir été éloignées des regards des hommes pour ne pas tenter leur cupidité. Elles sont là comme en réserve pour servir un jour de supplément aux véritables richesses qui sont plus à sa portée et dont il perd le goût à mesure qu'il se corrompt. Alors il faut qu'il appelle l'industrie, la peine et le travail au secours de ses misères ; il fouille les entrailles de la terre, il va chercher dans son centre aux risques de sa vie et aux dépens de sa santé des biens imaginaires à la place des biens réels qu'elle lui offrait d'elle-même quand il savait en jouir. Il fuit le soleil et le jour qu'il n'est plus digne de voir ».

Cited in De la grammatologie p.206

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Rêveries du promeneur solitaire in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

p. 1067

« Il s'enterre tout vivant et fait bien ne méritant plus de vivre à la lumière du jour. Là, des carrières, des gouffres, des forges, des fourneaux, un appareil d'enclumes, de marteaux, de fumée et de feu, succèdent aux douces images des travaux champêtres. Les visages hâves de malheureux qui languissent dans les infectes vapeurs des mines, de noirs forgerons, de hideux cyclopes sont le spectacle que l'appareil des mines substitue au sein de la terre à celui de la verdure et des fleurs, du ciel azuré, des bergers amoureux et des laboureurs robustes sur sa surface ».

Cited in De la grammatologie p.206

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Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

p. 172

Et n'avaient-elles pas tout fait pour éviter cette catastrophe, pour se protéger de cette violence et nous garder de cette faute fatale ? « de sorte », dit le second Discours précisément des mines, « qu'on dirait que la nature avait pris des précautions pour nous dérober ce fatal secret » (p. 172).

Cited in De la grammatologie p.207

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Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

p. 108

Supplément dangereux. Ce sont des mots dont Rousseau se sert lui-même dans les Confessions. Il le fait dans un contexte qui n'est différent qu'en apparence, et pour expliquer, précisément, « un état presque inconcevable à la raison » : « En un mot, de moi à l'amant le plus passionné, il n'y avait qu'une différence unique, mais essentielle, et qui rend mon état presque inconcevable à la raison » (Pléiade, I, p. 108).

Cited in De la grammatologie p.207

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Rêveries du promeneur solitaire in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

p. 1066

Le supplément est ce que ni la nature ni la raison ne peuvent tolérer. Ni la nature, notre « mère commune » (Rêveries, p. 1066), ni la raison raisonnable sinon raisonneuse (De l'état de nature, p. 478).

Cited in De la grammatologie p.207

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Confessions in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

pp. 108-109

« J'étais revenu d'Italie, non tout à fait comme j'y étais allé; mais comme peut-être jamais à mon âge on n'en est revenu. J'en avais rapporté non ma virginité, mais mon pucelage. J'avais senti le progrès des ans ; mon tempérament inquiet s'était enfin déclaré, et sa première éruption, très involontaire, m'avait donné sur ma santé des alarmes qui peignent mieux que toute autre chose l'innocence dans laquelle j'avais vécu jusqu'alors. Bientôt rassuré j'appris ce dangereux supplément qui trompe la nature et sauve aux jeunes gens de mon humeur beaucoup de désordres aux dépens de leur santé, de leur vigueur et parfois de leur vie » (Pléiade, I, pp. 108-109).

Cited in De la grammatologie p.208