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-381 1967
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1944 1991

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Lettre à père Bouvet

Gottfried Wilhelm Leibniz

1703

... les caractères chinois sont peut-estre plus philosophiques et paroissent bastis sur des considérations plus intellectuelles, telles que donnant les nombres, l'ordre et les relations ; ainsi il n'y a que des traits détachés qui ne butent à aucune ressemblance avec quelque espèce de corps. »

Cited in De la grammatologie p.114

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Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles

Madeleine V.-David

1965

p. 43

« Cet ouvrage est, en telle de ses parties, le premier manifeste de la recherche égyptologique, puisque l'auteur y détermine la nature de la langue égyptienne ancienne — l'instrument de cette découverte lui ayant été par ailleurs fourni (a). Le même livre écarte cependant tout projet de déchiffrement des hiéroglyphes. (a) cf. Lingua aegyptiaca restituta. »

Cited in De la grammatologie p.115

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Prodromus Coptus sive Aegyptiacus

Athanasius Kircher

1636

p. 260

« Les hiéroglyphes, lit-on dans le Prodromus, sont bien une écriture, mais non l'écriture composée de lettres, mots et parties du discours déterminées dont nous usons en général. Ils sont une écriture beaucoup plus excellente, plus sublime et plus proche des abstractions, qui, par tel enchaînement ingénieux des symboles, ou son équivalent, propose d'un seul coup (uno intuitu) à l'intelligence du sage un raisonnement complexe, des notions élevées, ou quelque mystère insigne caché dans le sein de la nature ou de la Divinité ».

Cited in De la grammatologie p.115

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Réflexions sur les principes généraux de l'art d'écrire, et en particulier sur les fondements de l'écriture chinoise

Nicolas Fréret

1718

p. 629

« L'écriture chinoise n'est donc pas une langue philosophique dans laquelle il n'y ait rien à désirer... Les chinois n'ont jamais rien eu de pareil ».

Cited in De la grammatologie p.116

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Histoire de l'écriture dans l'antiquité

Peter Berger

1892

p. XX

« Le plus souvent les faits ne se conforment pas à des distinctions qui... ne sont justes qu'en théorie ».

Cited in De la grammatologie p.117

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La grande invention de l'écriture

Marcel Cohen

1958

p. 2

Or cet instrumentalisme est partout impliqué. Nulle part il n'est aussi systématiquement formulé, avec toutes ses conséquences, que par M. Cohen : Le langage étant un « instrument », l'écriture est « la rallonge à un instrument ».

Cited in De la grammatologie p.117

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La grande invention de l'écriture

Marcel Cohen

1958

p. 49

« Le problème est d'ordre linguistique, nous ne l'aborderons pas ici ».

Cited in De la grammatologie p.118

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L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque

1963

p. 349

« C'est [la mathématique] une langue spéciale qui n'a plus aucun rapport avec le langage, c'est une espèce de langue universelle, c'est-à-dire que nous constatons par les mathématiques que le langage — je me venge des linguistes — est absolument incapable de rendre compte de certaines formes de la pensée moderne. Et à ce moment-là, l'écriture, qui a été tellement méconnue, prend la place du langage, après avoir été sa servante » (EP. p. 349).

Cited in De la grammatologie p.119

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Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. II, 32

A. Leroi-Gourhan le montre bien : refuser le nom d'homme et le pouvoir d'écriture au-delà de sa propre communauté, c'est un seul et même geste. En vérité, les peuples dits « sans écriture » ne manquent jamais que d'un certain type d'écriture. Refuser à telle ou telle technique de consignation le nom d'écriture, tel est l' « ethnocentrisme, qui définit le mieux la vision préscientifique de l'homme » et fait en même temps que « dans de nombreux groupes humains, le seul mot par lequel les membres désignent leur groupe ethnique est le mot « homme » » (GP. 11, p. 32 et passim).

Cited in De la grammatologie p.120

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Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. 23

Mais il ne suffit pas de dénoncer l'ethnocentrisme et de définir l'unité anthropologique par la disposition de l'écriture. A. Leroi-Gourhan ne décrit plus ainsi l'unité de l'homme et de l'aventure humaine par la simple possibilité de la graphie en général : plutôt comme une étape ou une articulation dans l'histoire de la vie — de ce que nous appelons ici la différance —comme histoire du gramme. Au lieu de recourir aux concepts qui servent habituellement à distinguer l'homme des autres vivants (instinct et intelligence, absence ou présence de la parole, de la société, de l'économie, etc., etc.), on fait ici appel à la notion de programme. Il faut l'entendre, certes, au sens de la cybernétique, mais celle-ci n'est elle-même intelligible qu'à partir d'une histoire des possibilités de la trace comme unité d'un double mouvement de protention et de rétention. Ce mouvement déborde largement les possibilités de la « conscience intentionnelle ». Celle-ci est une émergence qui fait apparaître le gramme comme tel (c'est-à-dire selon une nouvelle structure de non-présence) et rend sans doute possible le surgissement des systèmes d'écriture au sens étroit. Depuis l' « inscription génétique » et les « courtes chaînes » programmatiques réglant le comportement de l'amibe ou de l'annélide jusqu'au passage au-delà de l'écriture alphabétique aux ordres du logos et d'un certain homo sapiens, la possibilité du gramme structure le mouvement de son histoire selon des niveaux, des types, des rythmes rigoureusement originaux.

Cited in De la grammatologie p.120

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Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. 262

Mais il ne suffit pas de dénoncer l'ethnocentrisme et de définir l'unité anthropologique par la disposition de l'écriture. A. Leroi-Gourhan ne décrit plus ainsi l'unité de l'homme et de l'aventure humaine par la simple possibilité de la graphie en général : plutôt comme une étape ou une articulation dans l'histoire de la vie — de ce que nous appelons ici la différance —comme histoire du gramme. Au lieu de recourir aux concepts qui servent habituellement à distinguer l'homme des autres vivants (instinct et intelligence, absence ou présence de la parole, de la société, de l'économie, etc., etc.), on fait ici appel à la notion de programme. Il faut l'entendre, certes, au sens de la cybernétique, mais celle-ci n'est elle-même intelligible qu'à partir d'une histoire des possibilités de la trace comme unité d'un double mouvement de protention et de rétention. Ce mouvement déborde largement les possibilités de la « conscience intentionnelle ». Celle-ci est une émergence qui fait apparaître le gramme comme tel (c'est-à-dire selon une nouvelle structure de non-présence) et rend sans doute possible le surgissement des systèmes d'écriture au sens étroit. Depuis l' « inscription génétique » et les « courtes chaînes » programmatiques réglant le comportement de l'amibe ou de l'annélide jusqu'au passage au-delà de l'écriture alphabétique aux ordres du logos et d'un certain homo sapiens, la possibilité du gramme structure le mouvement de son histoire selon des niveaux, des types, des rythmes rigoureusement originaux.

Cited in De la grammatologie p.120

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Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. 183

Cet équilibre est lentement menacé. On sait du moins qu' « aucun changement majeur » donnant naissance à un « homme futur » qui ne serait plus un « homme », « ne peut plus guère se produire sans la perte de la main, celle de la denture et par conséquent celle de la station debout. Une humanité anodonte et qui vivrait couchée en utilisant ce qui lui resterait de membres antérieurs pour appuyer sur des boutons n'est pas complètement inconcevable. »

Cited in De la grammatologie p.122

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Le geste et la parole

André Leroi-Gourhan

1965

p. I (IV)

Dénonçant plus d'un préjugé, en particulier sur les rapports entre l'idéogramme et le pictogramme, sur le prétendu « réalisme » graphique, Leroi-Gourhan rappelle l'unité, dans le mythogramme, de tout ce dont l'écriture linéaire marque la disruption : la technique (la graphique en particulier), l'art, la religion, l'économie. Pour retrouver l'accès à cette unité, à cette autre structure d'unité, il faut dé-sédimenter « quatre mille ans d'écriture linéaire ».

Cited in De la grammatologie p.123

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L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque

1963

p. 5

« Puisque les tracés individuels révèlent des particularités d'esprit de celui qui écrit, les tracés nationaux doivent permettre dans une certaine mesure de rechercher des particularités de l'esprit collectif des peuples. »

Cited in De la grammatologie p.126

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Les Primitifs. Signaux et symboles in L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque

Alfred Métraux

p. 12

« Ainsi, le nom propre Téocaltitlan est-il décomposé en plusieurs syllabes qui sont rendues par les images suivantes : lèvres (tentli), rue (otlim), maison (calli) et enfin dent (tlanti). Le procédé se rattache étroitement à celui... qui consiste à suggérer le nom d'un personnage par les images des êtres ou des choses entrant dans la composition de son nom. Les Aztèques sont allés plus avant dans la voie du phonétisme. Ils ont réussi à rendre par des images des sons séparés en recourant à une véritable analyse phonétique. »

Cited in De la grammatologie p.131

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La Chine. Aspects et fonctions de l'écriture in L'Ecriture et la psychologie des peuples: actes de colloque

Jacques Gernet

pp. 32-38

« Cette écriture a eu plus ou moins recours aux emprunts phonétiques, certains signes étant employés pour leur son indépendamment de leur sens originel. Mais cet emploi phonétique des signes n'a jamais pu être assez large pour altérer dans son principe l'écriture chinoise et l'amener sur la voie de la notation phonétique… L'écriture, n'ayant pas abouti en Chine à une analyse phonétique du langage, n'a jamais pu y être sentie comme un décalque plus ou moins fidèle de la parole et c'est pourquoi le signe graphique, symbole d'une réalité unique et singulière comme lui, y a gardé beaucoup de son prestige primitif. Il n'y a pas lieu de croire que la parole n'ait pas eu anciennement en Chine la même efficacité que l'écriture, mais sa puissance a pu y être en partie éclipsée par celle de l'écrit. Au contraire, dans les civilisations où l'écriture à évolué assez tôt vers le syllabaire ou l'alphabet, c'est le verbe qui a concentré en lui, en définitive, toutes les puissances de la création religieuse et magique. Et, en effet, il est remarquable qu'on ne trouve pas en Chine cette valorisation étonnante de la parole, du verbe, de la syllabe ou de la voyelle qui est attestée dans toutes les grandes civilisations anciennes depuis le bassin méditerranéen jusqu'à l'Inde. »

Cited in De la grammatologie p.132