Omkring sprogteoriens grundlæggelse
p. 12
Ce qui n'empêche pas Hjelmslev de « s'aventurer à appeler » son principe directeur un « principe empirique » (p. 12, tr. angl. p. 11).
Cited in De la grammatologie p.85
Prolegomena to a Theory of Language
1963
p. 8
Omkring, p. 9, (tr. angl. Prolegomena, p. 8).
Cited in De la grammatologie p.85
Prolegomena to a Theory of Language
1963
p. 11
Ce qui n'empêche pas Hjelmslev de « s'aventurer à appeler » son principe directeur un « principe empirique » (p. 12, tr. angl. p. 11). « Mais, ajoute-t-il, nous sommes tout prêt à abandonner ce nom si l'investigation épistémologique montre qu'il est impropre. De notre point de vue, c'est une simple question de terminologie qui n'affecte pas le maintien du principe. »
Cited in De la grammatologie p.85
L'origine de la géométrie
1962 - B
p. 60
Quant à cette critique d'origine en général (empirique et/ou transcendantale) nous avons tenté ailleurs d'indiquer le schéma d'une argumentation (Introduction à L'origine de la géométrie de Husserl, 1962, p. 60).
Cited in De la grammatologie p.87
Cours de linguistique générale
1960
p. 28
Hjelmslev formule les mêmes réserves : « Chose curieuse, la linguistique, qui s'était mise en garde bien longtemps contre toute teinte de "psychologisme", semble ici, ne serait-ce que dans une certaine mesure et les proportions bien gardées, être de retour à l'"image acoustique" de F. de Saussure, et également au "concept", à condition d'interpréter ce mot en stricte conformité avec la doctrine que nous venons d'exposer, bref, reconnaître, bien qu'avec les réserves qu'il faut, que des deux côtés du signe linguistique, on est en présence d'un "phénomène entièrement psychique" (Clg. p. 28). Mais c'est plutôt une partielle coïncidence de nomenclatures qu'une analogie réelle. Les termes introduits par F. de Saussure, et les interprétations données dans le Cours, ont été abandonnés parce qu'ils prêtent à l'équivoque, et il convient de ne pas refaire les erreurs. D'ailleurs nous hésitons pour notre part devant la question de savoir dans quelle mesure les recherches que nous avons ici préconisées peuvent être considérées comme étant d'ordre psychologique : la raison est que la psychologie paraît être une discipline dont la définition laisse encore considérablement à désirer. » (« La stratification du langage », 1954, in Essais linguistiques, p. 56).
Cited in De la grammatologie p.90
La stratification du langage in Essais linguistiques
1959
p. 56
Hjelmslev formule les mêmes réserves : « Chose curieuse, la linguistique, qui s'était mise en garde bien longtemps contre toute teinte de "psychologisme", semble ici, ne serait-ce que dans une certaine mesure et les proportions bien gardées, être de retour à l'"image acoustique" de F. de Saussure, et également au "concept", à condition d'interpréter ce mot en stricte conformité avec la doctrine que nous venons d'exposer, bref, reconnaître, bien qu'avec les réserves qu'il faut, que des deux côtés du signe linguistique, on est en présence d'un "phénomène entièrement psychique" (Clg. p. 28). Mais c'est plutôt une partielle coïncidence de nomenclatures qu'une analogie réelle. Les termes introduits par F. de Saussure, et les interprétations données dans le Cours, ont été abandonnés parce qu'ils prêtent à l'équivoque, et il convient de ne pas refaire les erreurs. D'ailleurs nous hésitons pour notre part devant la question de savoir dans quelle mesure les recherches que nous avons ici préconisées peuvent être considérées comme étant d'ordre psychologique : la raison est que la psychologie paraît être une discipline dont la définition laisse encore considérablement à désirer. » (« La stratification du langage », 1954, in Essais linguistiques, p. 56).
Cited in De la grammatologie p.90
Langue et parole in Essais linguistiques
p. 76
Hjelmslev, posant le même problème, évoquait déjà ces « nombreuses nuances dont le maître de Genève a pu avoir pleinement conscience mais sur lesquelles il n'a pas jugé utile d'insister ; les motifs qui ont pu déterminer cette attitude nous échappent naturellement » (p. 76).
Cited in De la grammatologie p.90
L'écriture et la différence
1967
Nous avons tenté de ce point de vue une lecture de Freud (Freud et la scène de l'écriture, in L'écriture et la différence). Elle met en évidence la communication entre le concept de trace et la structure du « à-retardement » dont nous parlions plus haut.
Cited in De la grammatologie p.95
La religion égyptienne
1949
p. 39
Par exemple : « En règle générale, l'œil d'Horus est devenu l'œil lunaire. La lune, comme tout ce qui touche au monde astral, a beaucoup intrigué les Égyptiens. D'après une légende, la lune aurait été créée par le dieu-soleil pour le remplacer pendant la nuit : c'était Thot que Rê avait désigné pour exercer cette haute fonction de suppléance. Un autre mythe essayait d'expliquer les vicissitudes de la lune par un combat périodique dont les protagonistes étaient Horus et Seth. Au cours de la lutte, l'œil d'Horus lui fut arraché, mais Seth, finalement vaincu, fut obligé de rendre à son vainqueur l'œil qu'il lui avait enlevé ; d'après d'autres versions, l'œil serait revenu lui-même, ou encore aurait été rapporté par Thot. Quoi qu'il en soit, Horus retrouve avec joie son œil, et le remet à sa place après l'avoir purifié. Les Égyptiens ont appelé cet œil l'oudjat, "celui qui est en bonne santé". Nous verrons que le rôle de l'œil oudjat a été considérable dans la religion funéraire, dans la légende osirienne et dans la cérémonie de l'offrande. Cette légende… eut plus tard une contre-partie solaire : on racontait que le maître universel, à l'origine du monde, s'était vu, on ne sait pour quelle raison, privé de son œil. Il chargea Shou et Tefnout de le lui ramener. L'absence de ces deux messagers fut si longue que Rê fut obligé de remplacer l'infidèle. L'œil, lorsqu'il fut enfin ramené par Shou et par Tefnout, se mit dans une grande colère (a), en voyant que sa place avait été prise. Rê, pour l'apaiser, le transforma en serpent-uraeus, et le plaça sur son front comme symbole de sa puissance ; en outre, il le chargea de le défendre contre ses ennemis. » (a) L'œil versa des larmes (rémyt) d'où naquirent les hommes (rémet) ; l'origine mythique des hommes répose, comme on le voit, sur un simple jeu de mots (Jacques Vandier, La religion égyptienne, PUF, p. 39-40.)
Cited in De la grammatologie p.96
Rêveries du promeneur solitaire in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 1066
On rapprochera ce mythe de suppléance de l'histoire de l'œil chez Rousseau (cf. plus bas, p. 206).
Cited in De la grammatologie p.97
Essais de linguistique générale
1963
pp. 87-88
« Le flux du langage parlé, physiquement continu, confronta à l'origine la théorie de la communication à une situation "considérablement plus compliqué" (Shannon et Weaver) que ce n'était le cas pour l'ensemble fini d'éléments discrets que présentait le langage écrit. L'analyse linguistique, cependant, est arrivée à résoudre le discours oral en une série finie d'informations élémentaires. Ces unités discrètes, ultimes, dites "traits distinctifs" sont groupées en "faisceaux" simultanés, appelés phonèmes, qui, à leur tour, s'enchaînent pour former des séquences. Ainsi donc la forme, dans le langage, a une structure manifestement granulaire et est susceptible d'une description quantique. »
Cited in De la grammatologie p.97
La trace de l'autre
1963
Cf. notamment La trace de l'autre in Tijdscrift voor filosofie, sept. 1963, et notre essai Violence et métaphysique, sur la pensée d'E. Levinas, in L'écriture et la différence.
Cited in De la grammatologie p.98
L'écriture et la différence
1967
Cf. notamment La trace de l'autre in Tijdscrift voor filosofie, sept. 1963, et notre essai Violence et métaphysique, sur la pensée d'E. Levinas, in L'écriture et la différence.
Cited in De la grammatologie p.98
Ousia et Grammè, note sur une note de Sein und Zeit
1968
Nous nous permettons de renvoyer ici à un essai (à paraître), Ousia et Grammè, note sur une note de Sein und Zeit.
Cited in De la grammatologie p.100
Cours de linguistique générale
1960
pp. 64-65
Voir aussi tout ce qui concerne le « temps homogène », p. 64 sq.
Cited in De la grammatologie p.101