La Transparence et l'Obstacle
1957
p. 114
J. Starobinski, La transparence, p. 119. Nous renvoyons aussi à tout le chapitre consacré à La fête (p. 114) que Starobinski oppose au théâtre comme un « monde de transparence » à un « monde d'opacité ».
Cited in De la grammatologie p.413
Émile ou de l'éducation
1966
On sait que Rousseau a inlassablement dénoncé le masque, de la Lettre à d'Alembert à la Nouvelle Héloïse. Une des tâches de la pédagogie consiste même à neutraliser l'effet des masques sur les enfants. Car ne l'oublions pas, « tous les enfants ont peur des masques ». (Emile, p. 43.) La condamnation de l'écriture est aussi, comme il va de soi, une condamnation ambiguë du masque.
Cited in De la grammatologie p.414
La Nouvelle Heloïse in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. II
p. 253
Entre autres analogies, par cette méfiance à l'égard du texte parlé, de Corneille et de Racine qui ne sont que des « parleurs », alors qu'il faudrait, « à l'imitation des Anglais » oser « mettre quelquefois la scène en représentation » ( La Nouvelle Héloïse, p. 253). Mais ces rapprochements, on s'en doute, doivent s'opérer avec la plus grande prudence. Le contexte met parfois une distance infinie entre deux propositions identiques.
Cited in De la grammatologie p.415
Émile ou de l'éducation
1966
On en rapprochera ce passage de l'Emile : « ... le printemps venu, la neige fond et le mariage reste ; il y faut penser pour toutes les saisons. » (p. 570).
Cited in De la grammatologie p.416
Émile ou de l'éducation
1966
Car l'éveil de la présence nous projette ou nous rejette immédiatement hors de la présence où nous sommes « conduits... par ce vif intérêt, prévoyant et pourvoyant qui... jette toujours loin du présent, et qui n'est rien pour l'homme de la nature » (Dialogues).
Cited in De la grammatologie p.419