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doi:10.34770/yw3y-ze12
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-381 1967
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1944 1991

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The Divine legation of Moses

William Warburton

1744

Et pourtant, « rien de plus évident par l'Ecriture sainte que le langage a une origine différente. Elle nous apprend que Dieu enseigna la Religion au premier homme ; ce qui ne nous permet pas de douter qu'il ne lui ait enseigné en même temps à parler. »

Cited in De la grammatologie p.377

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Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I

Jean-Jacques Rousseau

pp. 149-150

« Chaque objet reçut d'abord un nom particulier, sans égard aux genres et aux Espèces, que les premiers Instituteurs n'étaient pas en état de distinguer... de sorte que plus les connaissances étaient bornées, et plus le Dictionnaire devint étendu... D'ailleurs les idées générales ne peuvent s'introduire dans l'Esprit qu'à l'aide des mots, et l'entendement ne les saisit que par des propositions. C'est une des raisons pourquoi les animaux ne sauraient se former de telles idées ni jamais acquérir la perfectibilité qui en dépend... Il faut donc parler pour avoir des idées générales : car sitôt que l'imagination s'arrête, l'esprit ne marche plus qu'à l'aide du discours. Si donc les premiers Inventeurs n'ont pu donner des noms qu'aux idées qu'ils avaient déjà, il s'ensuit que les premiers substantifs n'ont jamais pu être que des noms propres. » (Pp. 149-150. Voir aussi les notes de l'éditeur.)

Cited in De la grammatologie p.378

Footnote

Essai sur l'origine des connaissances humaines

Étienne Bonnot de Condillac

1746

p. 148

Nous n'avons souligné que les mots « effrayé » et « imitait ». Le même exemple est repris dans le chapitre sur L'origine de la poésie : « Par exemple, dans le langage d'action, pour donner à quelqu'un l'idée d'un homme effrayé, on n'avait d'autre moyen que d'imiter les cris et les mouvements de la frayeur. » (§ 66, p. 148).

Cited in De la grammatologie p.378

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Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal par Arnaud et Lancelot ; Précédée d'un Essai sur l'origine et les progrès de la Langue française, par M. Petitot ; suivie du Commentaire de M. Duclos

Antoine Arnauld; Charles Pinot Duclos; Claude Lancelot; Claude-Bernard Petitot

1803

p. 421

(Sur l'impossibilité d'une écriture purement figurative, cf. Duclos op. cit. p. 421).

Cited in De la grammatologie p.382

Footnote

The Divine legation of Moses

William Warburton

1744

p. 5

Voir les passages correspondants de Warburton (T. I, p. 5) qui tient compte, ce que ne fait pas Condillac, de l' « influence réciproque » qu'exercent l'une sur l'autre la parole et l'écriture.

Cited in De la grammatologie p.382

Footnote

The Divine legation of Moses

William Warburton

1744

p. 202

« Il faudrait un volume tout entier pour bien développer cette influence réciproque » (p. 202).

Cited in De la grammatologie p.382

Footnote

Le débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles

Madeleine V.-David

1965

p. 101

Quant à ce monogénétisme et à la rationalité économique de cette généalogie, la prudence de Condillac a des limites, bien qu'elle se manifeste dans le Traité des systèmes (1749) (ch. XVII) : « Si tous les caractères qui ont été en usage depuis l'origine de l'histoire avaient pu venir jusqu'à nous avec une clef qui en donnât l'explication, nous démêlerions ce progrès d'une manière bien sensible. Cependant nous pouvons, avec ce qui nous en reste, développer ce système, sinon dans tout son détail, du moins suffisamment pour nous assurer de la génération des différentes sortes d'écriture. L'ouvrage de M. Warburton en est la preuve. » (Cf. DE, p. 101.)

Cited in De la grammatologie p.384

Footnote

Traité des systèmes

Étienne Bonnot de Condillac

1749

p. ___(chapter XVII)

Quant à ce monogénétisme et à la rationalité économique de cette généalogie, la prudence de Condillac a des limites, bien qu'elle se manifeste dans le Traité des systèmes (1749) (ch. XVII) : « Si tous les caractères qui ont été en usage depuis l'origine de l'histoire avaient pu venir jusqu'à nous avec une clef qui en donnât l'explication, nous démêlerions ce progrès d'une manière bien sensible. Cependant nous pouvons, avec ce qui nous en reste, développer ce système, sinon dans tout son détail, du moins suffisamment pour nous assurer de la génération des différentes sortes d'écriture. L'ouvrage de M. Warburton en est la preuve. » (Cf. DE, p. 101.)

Cited in De la grammatologie p.384

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1762

Cette réappropriation finale de la présence est le plus souvent appelée par Rousseau comme un telos anthropologique : « Que l'homme s'approprie tout ; mais ce qui lui importe de s'approprier, c'est l'homme même » (Manuscrit de l'Emile). Mais comme toujours cet anthropologisme compose essentiellement avec une théologie.

Cited in De la grammatologie p.398

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Essai sur le principe générateur des constitutions politiques et des autres institutions

Joseph de Maistre

1809

J. de Maistre dira : « Ce qu'il y a de plus essentiel n'est jamais écrit et même ne le saurait être sans exposer l'état. »

Cited in De la grammatologie p.401

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

« Ici on traite avec un gouvernement invisible et toujours par écrit, ce qui oblige à une grande circonspection. »

Cited in De la grammatologie p.401

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Émile ou de l'éducation

Jean-Jacques Rousseau

1966

« Quand on veut renvoyer au pays des chimères, on nomme l'institution de Platon : si Lycurgue n'eût mis la sienne que par écrit, je la trouverais bien plus chimérique. » (Emile p. 10).

Cited in De la grammatologie p.401

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Projet de Constitution pour la Corse in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 948

« Je ne sais comment cela se fait, mais je sais bien que les opérations dont l'on tient le plus de registres et de livres de comptes sont précisément celles où l'on friponne le plus. »

Cited in De la grammatologie p.401

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 426

C'est pourquoi Rousseau admet la nécessité des représentants tout en la déplorant. Voir les Considérations sur le Gouvernement de Pologne : il y propose un renouvellement très rapide des représentants pour rendre leur « séduction plus coûteuse et plus difficile », ce qui est à rapprocher de la règle formulée par le Contrat, selon laquelle « le Souverain doit se montrer fréquemment » (p. 426) ; cf. aussi Derathé, Rousseau et la science politique de son temps (p. 277 sq).

Cited in De la grammatologie p.402

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Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III

Jean-Jacques Rousseau

p. 431

et selon laquelle, au terme de son mouvement, la convention rejoint la nature, l'asservissement la liberté, etc. ( « Quoi ! La liberté ne se maintient qu'à l'appui de la servitude ? Peut-être. Les deux excès se touchent. » Contrat social, p. 431.)

Cited in De la grammatologie p.402