Prononciation in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. II
p. 1249
Le mot « suppléer » apparaît aussi dans le texte sur la Prononciation à propos de l'accent (p. 1249).
Cited in De la grammatologie p.310
Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal par Arnaud et Lancelot ; Précédée d'un Essai sur l'origine et les progrès de la Langue française, par M. Petitot ; suivie du Commentaire de M. Duclos
1803
p. 416
A propos de l'accent oratoire qui « modifie la substance même du discours, sans altérer sensiblement l'accent prosodique », Duclos concluait : « Nous marquons dans l'écriture l'interrogation et la surprise ; mais combien avons-nous de mouvements de l'âme et par conséquent d'inflexions oratoires, qui n'ont point de signes écrits, et que l'intelligence et le sentiment peuvent seuls faire saisir ! Telles sont les inflexions qui marquent la colère, le mépris, l'ironie, etc., etc. » (p. 416).
Cited in De la grammatologie p.311
Émile ou de l'éducation
1966
Emile, p. 162 (tout le développement qui commence par « On pense bien qu'étant si peu pressé de lui apprendre à lire l'écriture, je ne le serais pas non plus de lui apprendre à lire la musique »),
Cited in De la grammatologie p.311
La Transparence et l'Obstacle
1957
p. 177
Dans l'admirable article « copiste » du Dictionnaire de musique, avec la minutie et la volubilité d'un artisan expliquant son métier à l'apprenti, Rousseau conseille de « n'écrire jamais de notes inutiles », « de ne pas inutilement multiplier les signes ».
Cited in De la grammatologie p.311
Essai sur l'origine des langues
1817
Tel qu'il est évoqué dans l'Essai, l'âge des cabanes est beaucoup plus proche du pur état de nature. Parlant des « premiers temps », « lorsque les hommes épars sur la face de la terre n'avaient de société que celle de la famille, de lois que celles de la nature, de langue que le geste et quelques sons inarticulés »,
Cited in De la grammatologie p.316
Analyse et genèse : regards sur la théorie du devenir de l'entendement au XVIIIe siècle
1966
p. 75
J. Mosconi montre que l'état de pure nature n'est pas absent de l'Essai et que l' « âge des « cabanes » n'a... dans les deux textes, rien de comparable ». « Analyse et genèse : regards sur la théorie du devenir de l'entendement au XVIIIe siècle », in Cahiers pour l'analyse, 4, p. 75.
Cited in De la grammatologie p.317
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
pp. 1327-1328
Sur ces problèmes, nous renvoyons à l'édition du second Discours dans la « Pléiade » par J. Starobinski (notamment à la note 1 de la p. 151) et aux belles analyses qu'il consacre au thème du signe dans La transparence et l'obstacle (p. 169 sq).
Cited in De la grammatologie p.319
Essai sur l'origine des connaissances humaines
1746
En ses éléments du moins, cette argumentation n'est pas propre à Rousseau. Elle doit en particulier beaucoup à la seconde partie de l'Essai sur l'origine des connaissances humaines de Condillac (Section première sur l'origine et les progrès du langage). A travers Condillac, nous sommes aussi renvoyés à Warburton {op. cit.) Probablement aussi aux Réflexions critiques sur la poésie et la peinture de l'abbé Du Bos (1719) (notamment au chapitre XXXV sur l'origine des langues), et à la Rhétorique du père Lamy qui est d'ailleurs citée dans l'Essai.
Cited in De la grammatologie p.319
La Transparence et l'Obstacle
1957
p. 169
Sur ces problèmes, nous renvoyons à l'édition du second Discours dans la « Pléiade » par J. Starobinski (notamment à la note 1 de la p. 151) et aux belles analyses qu'il consacre au thème du signe dans La transparence et l'obstacle (p. 169 sq).
Cited in De la grammatologie p.319
Émile ou de l'éducation
1966
A propos de la « langue naturelle » de l'enfant : « Au langage de la voix se joint celui du geste, non moins énergique. Ce geste n'est pas dans les faibles mains des enfants, il est sur leurs visages » (Emile, p. 45. Nous soulignons.).
Cited in De la grammatologie p.321
Essais de psychanalyse appliquée in Essais de psychanalyse appliquée
1933
p. 93
« La psychanalyse nous le dira : le mutisme dans le rêve est une représentation usuelle de la mort » (Freud, Le choix des trois coffrets).
Cited in De la grammatologie p.322
Rêveries du promeneur solitaire in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 1047
Rousseau dit aussi dans les Rêveries que le silence « offre une image de la mort » (p. 1047).
Cited in De la grammatologie p.322
Émile ou de l'éducation
1966
On retrouve tous ces exemples, dans des termes voisins, au livre IV de l'Emile. Il s'agit de louer, dans l'éloquence antique, l'économie de la parole : « Ce qu'on disait le plus vivement ne s'exprimait pas par des mots, mais par des signes ; on ne le disait pas, on le montrait. L'objet qu'on expose aux yeux ébranle l'imagination, excite la curiosité, tient l'esprit dans l'attente de ce qu'on va dire : et souvent cet objet seul a tout dit. Thrasybule et Tarquin coupant des têtes de pavots, Alexandre appliquant son sceau... etc... Quel circuit de paroles eût aussi bien rendu les mêmes idées? » (p. 400).
Cited in De la grammatologie p.324
The Divine legation of Moses
1744
p. 63
Ce récit, que rappellent tous les grands ouvrages consacrés à l'histoire de l'écriture, nous vient de Clément d'Alexandrie et d'Hérodote. Rousseau l'a peut-être lu dans l'Essai sur les hiéroglyphes de Warburton : « Clément d'Alexandrie nous rapporte cette histoire en ces termes : « Suivant que Pherecydes Syrus l'a raconté, on dit qu'Idanthura, roi des Scythes, étant prêt à combattre Darius, qui avait passé l'Ister, au lieu de lui envoyer une lettre, lui envoya, par forme de symbole, une souris, une grenouille, un oiseau, un dard, et une charrue. » Ce message devant suppléer à la parole et à l'écriture, nous en voyons la signification exprimée par un mélange d'action et de peinture. »
Cited in De la grammatologie p.326
The Divine legation of Moses
1744
pp. 63-65
Warbuton rappelle en note l'interprétation d'Hérodote (I. IV) : « Darius crut que les Scythes voulaient lui dire par cette énigme, qu'ils lui présentaient la terre et l'eau, et se soumettaient à lui. La souris à ce qu'il prétendait signifiait la terre ; la grenouille signifiait l'eau ; l'oiseau pouvait être comparé au cheval ; et, par les flèches, ils marquaient qu'ils se dépouillaient de leur puissance. Mais Gobrias, l'un de ceux qui avaient détruit les Mages, donna une autre interprétation. « Si au lieu de fuir, dit-il, comme des oiseaux, vous vous cachez dans la terre, ou dans l'eau, comme les souris et les grenouilles, vous périrez par ces flèches. » Car Hérodote, au lieu d'un dard, compte cinq flèches, et ne dit rien de la charrue, etc... J'ai cru faire plaisir au Lecteur d'ajouter ce Commentaire d'Hérodote au Texte de Pherecydes » (pp. 63-65).
Cited in De la grammatologie p.326
Rêveries du promeneur solitaire in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. I
p. 1045
Nous nous contenterons de renvoyer aux notes et à la bibliographie données par les éditeurs des Rêveries dans la « Pléiade » (p. 1045 sq).
Cited in De la grammatologie p.339