L'Œil vivant
1961
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Page order in Derrida work Page order in this workL'Œil vivant
1961
p. 109
L'expérience du « voleur volé » que Starobinski décrit admirablement dans L'œil vivant, Jean-Jacques n'y est pas seulement livré dans le jeu de l'image spéculaire qui « capture son reflet et dénonce sa présence » (p. 109).
Cited in De la grammatologie p.198
L'Œil vivant
1961
pp. 115-116
C'est là une des directions dans lesquelles sont engagées les belles et prudentes analyses de J. Starobinski. Ainsi, dans L'œil vivant, la phrase qui vient de nous arrêter est réinscrite dans toute une série d'exemples de substitutions analogues, empruntés pour la plupart à la Nouvelle Héloïse : celui-ci par exemple, entre autres « fétiches érotiques » : « Toutes les parties de ton habillement éparses présentent à mon ardente imagination celles de toi-même qu'elles recèlent : cette coiffure légère que parent de grands cheveux blonds qu'elle feint de couvrir ; cet heureux fichu contre lequel une fois au moins je n'aurai point à murmurer ; ce déshabillé élégant et simple qui marque si bien le goût de celle qui le porte ; ces mules si mignonnes qu'un pied souple remplit sans peine ; ce corps si délié qui touche et embrasse... Quelle taille enchanteresse ! au devant deux légers contours... O spectacle de volupté ! la baleine a cédé à la force de l'impression... Empreintes délicieuses, que je vous baise mille fois! » (pp. 115-116).
Cited in De la grammatologie p.211