Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
1964
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Page order in Derrida work Page order in this workL'Etat de guerre in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
« Si la loi naturelle n'était écrite que dans la raison humaine, elle serait peu capable de diriger la plupart de nos actions. Mais elle est encore gravée dans le cœur de l'homme en caractères ineffaçables. C'est là qu'elle lui crie… »
Cited in De la grammatologie p.28
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 415
« Voilà donc dans chaque climat des causes naturelles sur lesquelles on peut assigner la forme de Gouvernement à laquelle la force du climat l'entraîne, et dire même quelle espèce d'habitants il doit avoir ». (T. III. p. 415.)
Cited in De la grammatologie p.303
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 352
« L'ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant, ce droit ne vient point de la nature ; il est donc fondé sur des conventions » (L. I, ch. I, p. 352).
Cited in De la grammatologie p.358
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 352
« Le chef est l'image du père, le peuple est l'image des enfants ; et tous, étant égaux et libres, n'aliènent leur liberté que pour leur utilité. »
Cited in De la grammatologie p.358
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 352
« Toute la différence est que, dans la famille, l'amour du père pour ses enfants le paye des soins qu'il leur rend ; et que, dans l'Etat, le plaisir de commander supplée à cet amour que le chef n'a pas pour ses peuples. » (P. 352.)
Cited in De la grammatologie p.359
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 359
Il est aussi de l'ordre de cette première et unique convention, de cette première unanimité à laquelle le Contrat social nous dit qu'il « faut toujours remonter » (p. 359) pour comprendre la possibilité de la loi.
Cited in De la grammatologie p.359
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 361
Dans l'ordre politique, l'aliénation totale, celle qui se fait, dit le Contrat social, « sans réserve », « fait gagner l'équivalent de ce qu'on perd, et plus de force pour conserver ce qu'on a » (L. I, p. 361).
Cited in De la grammatologie p.399
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 364
« si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti » (p. 364).
Cited in De la grammatologie p.399
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
pp. 427-428
« A l'instant que le Peuple est légitimement assemblé en corps souverain, toute juridiction du Gouvernement cesse, la puissance exécutive est suspendue, et la personne du dernier Citoyen est aussi sacrée et inviolable que celle du premier Magistrat, parce qu'où se trouve le Représenté, il n'y a plus de Représentant. » (Contrat social, pp. 427-428.)
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 430
« L'idée des Représentants est moderne », c'est une proposition qu'il faut étendre au-delà des limites que lui assigne Rousseau (p. 430).
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 431
« Quoi qu'il en soit, à l'instant qu'un Peuple se donne des Représentants, il n'est plus libre ; il n'est plus » (p. 431).
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 429
« La Souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même ou elle est autre ; il n'y a point de milieu. » (p. 429.)
Cited in De la grammatologie p.400
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 368
« ... Le souverain, qui n'est qu'un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même ; le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté. » (p. 368.)
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 438
« la volonté générale devient muette » (Contrat social, p. 438).
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 424
C'est pourquoi, obligé de recourir à la représentation, « le corps politique, aussi bien que le corps de l'homme, commence à mourir dès sa naissance, et porte en lui les causes de sa destruction » (p. 424. Le chapitre XI du livre III, « De la mort du corps politique » ouvre tous les développements sur la représentation).
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 380
C'est le moment où la volonté générale qui en elle-même ne peut errer, laisse la place au jugement qui peut l'entraîner dans « les séductions des volontés particulières » (p. 380).
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 382
« Quand Lycurgue donna des lois à sa patrie, il commença par abdiquer la Royauté... »
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 383
« Celui qui rédige les lois n'a donc ou ne doit avoir aucun droit législatif, et le peuple même ne peut, quand il le voudrait, se dépouiller de ce droit incommunicable. » (Pp. 382-383.)
Cited in De la grammatologie p.401
Projet de Constitution pour la Corse in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 948
« Je ne sais comment cela se fait, mais je sais bien que les opérations dont l'on tient le plus de registres et de livres de comptes sont précisément celles où l'on friponne le plus. »
Cited in De la grammatologie p.401
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 369
Il est donc absolument nécessaire que la volonté générale s'exprime par des voix sans procuration. Elle « fait loi » lorsqu'elle se déclare dans la voix du « corps du peuple » où elle est indivisible ; autrement elle se divise en volontés particulières, en actes de magistrature, en décrets (p. 369).
Cited in De la grammatologie p.402
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 426
C'est pourquoi Rousseau admet la nécessité des représentants tout en la déplorant. Voir les Considérations sur le Gouvernement de Pologne : il y propose un renouvellement très rapide des représentants pour rendre leur « séduction plus coûteuse et plus difficile », ce qui est à rapprocher de la règle formulée par le Contrat, selon laquelle « le Souverain doit se montrer fréquemment » (p. 426) ; cf. aussi Derathé, Rousseau et la science politique de son temps (p. 277 sq).
Cited in De la grammatologie p.402
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 431
et selon laquelle, au terme de son mouvement, la convention rejoint la nature, l'asservissement la liberté, etc. ( « Quoi ! La liberté ne se maintient qu'à l'appui de la servitude ? Peut-être. Les deux excès se touchent. » Contrat social, p. 431.)
Cited in De la grammatologie p.402
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 429
C'est précisément au début du chapitre XV sur les députés ou représentants que le Contrat social (L. III) condamne l'argent comme pouvoir d'asservissement : « Donnez de l'argent et bientôt vous aurez des fers. » Cf. aussi J. Starobinski, La transparence et l'obstacle, p. 129 sq. et la note 3 des éditeurs à la p. 37 des Confessions (Pléiade I).
Cited in De la grammatologie p.405
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 427
« Toutefois, si l'on ne peut réduire l'Etat à de justes bornes, il reste encore une ressource ; c'est de n'y point souffrir de capitale, de faire siéger le Gouvernement alternativement dans chaque ville, et d'y rassembler aussi tour à tour les états du pays » (p. 427).
Cited in De la grammatologie p.408
Projet de Constitution pour la Corse in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
pp. 911-912
« Toutefois, si l'on ne peut réduire l'Etat à de justes bornes, il reste encore une ressource ; c'est de n'y point souffrir de capitale, de faire siéger le Gouvernement alternativement dans chaque ville, et d'y rassembler aussi tour à tour les états du pays » (p. 427).
Cited in De la grammatologie p.409
Du Contrat Social in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 431
« Vos climats plus durs vous donnent plus de besoins, six mois de l'année la place publique n'est pas tenable ; vos langues sourdes ne peuvent se faire entendre en plein air ; vous donnez plus à votre gain qu'à votre liberté, et vous craignez bien moins l'esclavage que la misère » (Contrat social, p. 431).
Cited in De la grammatologie p.415
Discours sur les sciences et les arts in Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau, vol. III
p. 12
« C'était une ancienne tradition passée de l'Egypte en Grèce, qu'un dieu ennemi du repos des hommes était l'inventeur des sciences *... En effet, soit qu'on feuillette les annales du monde, soit qu'on supplée à des chroniques incertaines par des recherches philosophiques, on ne trouvera pas aux connaissances humaines une origine qui réponde à l'idée qu'on aime à s'en former... Le défaut de leur origine ne nous est que trop retracé dans leurs objets... * On voit aisément l'allégorie de la fable de Prométhée ; et il ne paraît pas que les Grecs qui l'ont cloué sur le Caucase, en pensassent guère plus favorablement que les Egyptiens de leur Dieu Teuthus » (p. 12).
Cited in De la grammatologie p.421